Les corps de 200 personnes ont été découverts à Daraya, une banlieue de Damas. L’opposition syrienne qui affirme avoir fait ces découvertes, accuse l’armée syrienne de ces morts. Toujours selon l’opposition, 370 personnes ont été tuées dasn le pays en vingt-quatre heures.
Mais aucune preuve impartiale ne vient pas conforter ces affirmations. Ce n’est pas pour la première fois que les militants de l’opposition produisent des vidéos dont l’authenticité est douteuse. Il n’y a plus d’observateurs onusiens en Syrie.
Les médias gouvernementaux n’ont pas réagi aux déclarations des opposants. Ils ont juste rapporté que l’armée avait repoussé les terroristes à Daraya. Selon certaines informations, l’opposition disposerait d’un grand dépôt d’armes et de provisions dans cette banlieue sunnite de Damas.
Le président Bachar al-Assad a pourtant réagi de façon indirecte à l’information diffusée par les opposants en annonçant sa détermination de résister au complot préparé par des forces étrangères et dirigé, selon lui, contre la Syrie et la région toute entière. Il ne s’agit pas de paroles en l’air suivant le principe « trouve l’ennemi partout », considère Boris Dolgov du Centre des études arabes de l’Institut des études orientales de l’Académie des sciences de Russie.
« C’est une déclaration importante. Elle contient une graine rationnelle. On parle beaucoup et depuis longtemps des projets de diviser la Syrie en plusieurs entités étatiques en fonction de l’appartenance ethnique et confessionnelle. Pourquoi le faire ? Pour affaiblir le duo Syrie-Iran ainsi que le mouvement shiite Hezbollah au Liban et son aile en Palestine. Ce n’est pas un secret que la Syrie et l’Iran les soutiennent ».
La crise syrienne est de plus en plus souvent comparée à la guerre d’Afghanistan des années 1980. Nombreux sont les islamistes qui font partie de l’opposition tout en bénéficiant des aides généreuses de la part des pays occidentaux et du golfe Persique. On l’a déjà vu avec les moudjahids en Afghanistan il y a trente ans.
La défection du vice-président syrien Farouk Al-Chareh constitue l’un des épisodes de la guerre d’information contre le régime en place. Dimanche, le vice-président a pourtant participé à un entretien avec une délégation parlementaire iranienne. C’est après cette réunion que le gouvernement syrien a présenté un ultimatum : les pourparlers avec l’opposition ne sont possibles qu’après un cessez-le-feu
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La rédaction