La chef du Parti travailliste israélien, Shelly Yachimovich, s’est retrouvée un peu malgré elle au coeur d’une cyber-tempête ces derniers jours, après avoir posté une photo sur sa page Facebook. En légende de la photo, elle décrit avoir « préparéle petit déj’ à sa fille avec des biscuits et une tomate » qu’elle a rapporté de France.
Une vie somme toute… passionnante ! N’est-ce pas ?
En tout cas, pour certain commentateurs de la page Facebook, cette affaire est prise très au sérieux. Selon le Maariv, les commentaires sous la photo se sont vite enflammés : il est illégal, selon certains, de rapporter en Israël des produits agricoles français : cette tomate pourrait mettre en danger l’agriculture israélienne en hébergeant des maladies ou des spores étrangers.
Un commentateur est allé jusqu’à dire de la tomate que « c’est un problème très grave… Il suffit qu’elle soit infectée par un virus inconnu et cela pourrait détruire des champs et des vergers entier ! »
Si la plupart des commentaires étaient favorables à Yachimovich, la travailliste a réagi rapidement à cette polémique en affirmant qu’elle est engagée à maintenir l’agriculture israélienne saine et qu’elle « n’était pas au courant des lignes directrices ». Elle a ajouté que, « malheureusement, la preuve a été mangée ».
Elle a ajouté avoir vérifié avec le Ministère de l’Agriculture et, « en fait, il est permis de revenir de France avec des tomates, des concombres et des oignons mais ils doient être vérifiés par le « superviseur de la protection des végétaux » à l’aéroport ». Yachimovitch a alors « promis de le faire dans le futur ».
Entre la guerre civile syrienne, l’armée égyptienne dans le Sinaï et la menace iranienne, Israël avait-il besoin de cette polémique ?
Delphine Haziza – JSSNews
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Si la plupart des commentaires étaient favorables à Yachimovich, la travailliste a réagi rapidement à cette polémique en affirmant qu’elle est engagée à maintenir l’agriculture israélienne saine et qu’elle « n’était pas au courant des lignes directrices ». Elle a ajouté que, « malheureusement, la preuve a été mangée ».
Elle a ajouté avoir vérifié avec le Ministère de l’Agriculture et, « en fait, il est permis de revenir de France avec des tomates, des concombres et des oignons mais ils doient être vérifiés par le « superviseur de la protection des végétaux » à l’aéroport ». Yachimovitch a alors « promis de le faire dans le futur ».
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La rédaction