Selon cette source, les Etats-Unis cherchent à préserver les accords de paix entre l'Egypte et Israël, ce pays se prépare à se lancer dans la guerre contre son voisin et ce pour faire face aux Frères musulmans. Les "Frères musulmans", en tant que parti victorieux, lors des deux phases des élections législatives, en Egypte, ont affirmé que le prochain gouvernement ne mettra pas en application les plans des Etats-Unis et d'Israël. L’ancien ministre israélien de la guerre conseille à l'armée de s'apprêter à faire la guerre avec l'Egypte. Au cours d'un entretien avec Haaretz Bejamin Ben Eleizer affirme que l'Egypte a depuis toujours joué un rôle clé dans les équations régionales. C'est un pays dont dépend la stabilité de l'Arabie saoudite et des pays du golfe persique et sa perte est un coup irréparable pour Israël. L'armée égyptienne s'affaiblit de jour en jour et perd de son influence sur les prises de décision et ceci est une mauvaise chose pour nous".
Netanyahu : "La terre contre la paix"
Le Premier Ministre Netanyahu a fièrement présenté lors d'un récent discours une des réalisations de son gouvernement, la haute clôture de sécurité le long des 220km de frontières avec l'Egypte. « Je l'ai dit depuis des années que notre stratégie défensive doit cesser de tabler sur des systèmes militaires défensifs. Arrêtons de dépenser de l'argent pour une défense statique. (Se souvenir de la ligne Bar-Lev lors de la guerre de Kippour) a conseillé Netanyahu a ses ministres, avant d’ajouter « Nos ennemis préparent une manœuvre. Nous devrions adopter la seule doctrine militaire qui n'a jamais vraiment fonctionnée - l'anticipation en lançant la guerre sur leur territoire ». « Il y a deux leçons évidentes à tirer de ce qui se passe en Egypte », a martelé le premier ministre israélien. « Tout d'abord, la fameuse formule de "la terre contre la paix", elle est devenue abracadabrantesque. Nous avons donné la terre pour la paix et maintenant ils ont décidé de détruire la paix, mais de garder la terre. La deuxième leçon est bien sûr que tout l'enthousiasme des Occidentaux, pour la «démocratie arabe» et particulièrement par les conservateurs qui ont un grand besoin de faire la guerre, d'une façon différente ressemble à une expérience rédemptrice ou quelque chose d'irresponsable au point d'en être malveillant. Nous vous avons prévenu maintes et maintes fois que cela finirait mal. Mais vous avez dit que nous avions tort et, qu'en fait, c'était immoral en quelque sorte de préférer Moubarak au «peuple».
Les frères musulmans appellent déjà à la guerre
Les Frère musulmans n’auront pas tardé à contredire Elbaradeï qui s’évertuait à présenter le mouvement comme inoffensif et modéré. Le groupe appelle déjà à la guerre contre Israël, ce qui ne manquerait pas d’enflammer toute la région. Mohamed Ghanem, l’un des leaders des Frères musulmans en Egypte qui a appelé à arrêter l’approvisionnement en gaz à Israël et à préparer l’armée égyptienne pour une guerre avec son voisin. Parlant à la station de télévision iranienne Al-Alam, Mohamed Ghanem a accusé Israël de soutenir le régime de Hosni Moubarak. Ghanem a également déclaré que la police égyptienne et l’armée ne seront pas en mesure d’arrêter le mouvement des Frères musulmans. Israël a rétrocédé le Sinaï à l’Egypte en 1982, en vertu du traité de paix conclu en 1979.
Trahison de la cause arabe
Le traité de paix entre Israël et l'Égypte, signé par Begin et Sadate en 1979 à la Maison-Blanche, n'a jamais été guère plus qu'une «paix froide» entre les deux voisins. Outre la coopération sécuritaire, et quelques contrats tels que l'accord gazier, les deux pays n'ont jamais établi de réelles relations commerciales ou culturelles. Les frères musulmans, opposants historiques au régime Moubarak, n'ont cessé de dénoncer la normalisation des relations avec Israël comme une trahison de la cause arabe. Aujourd’hui à la tête du pouvoir, les islamistes ont multiplié les assurances qu'ils ne remettraient pas en question la paix avec Israël, mais en les assortissant de déclarations ambiguës. En coulisse, les Américains tentent de sauvegarder un traité qui a longtemps constitué un élément essentiel de leur politique au Moyen-Orient. Mais l'époque de l'étroite coopération entre le Mossad et les services de sécurité égyptiens est révolue, et les deux voisins se regardent désormais avec une méfiance accrue.
Les mises en garde de Suleiman contre une guerre
L'ancien chef des renseignements de l'Egypte a mis en garde contre une victoire des Frères Musulmans. L'ancien chef des services de renseignements, Omar Suleiman, qui avait été nommé par l'ex-président Hosni Moubarak comme vice-président dans les derniers jours de son administration, est l'un des dix candidats qui ont été empêchés de se présenter aux élections de mai a exprimé sa crainte qu'Israël aura à envahir le Sinaï si les Frères Musulmans sortent victorieux des élections présidentielles. Dans une interview que Suleiman a donnée à un journal égyptien dans laquelle il dit : "je crains que des jugements erronés nous poussent dans des affrontements avec Israël. Le Sinaï peut devenir une zone d’où des roquettes sont tirées sur Israël, et les parties pourraient êtres entraînées dans la guerre."
L’Egypte est un volcan, l’Occident fait la sieste
Dans un article publié Par le site Israël Flash , le journaliste Barry Rubin écrit : Les frères musulmans qui sont au pouvoir en Egypte se considèrent comme étant en guerre avec Israël. Il importe relativement peu qu’il y ait encore un traité de paix. Au Caire, il n’y a pas de pensée pour la paix. Il s’agit de la plus grande catastrophe du deuxième « printemps arabe ». La même chose s’applique à l’attitude du gouvernement égyptien envers les États-Unis. C’est la plus grande catastrophe. C’est une catastrophe que les décideurs américains n’ont même pas commencé à reconnaître, et ont encore moins contré. Voici l’exemple. Le Parlement égyptien a voté à l’unanimité l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël et l’arrêt de toutes les exportations de gaz naturel vers Israël. Le parlement des affaires arabes a publié un rapport qui a déclaré: « L’Egypte révolutionnaire ne sera jamais un ami, un partenaire ou un allié de l’entité sioniste (Israël), que nous considérons comme l’ennemi numéro 1 de l’Egypte et de la nation arabe. Elle traitera cette entité comme un ennemi, et le gouvernement égyptien est appelé à examiner toutes ses relations et les accords avec l’ennemi». Dans ce rapport, Israël est considéré comme une « entité » et non comme un état avec lequel l’Egypte est en « paix » depuis trente ans après la « fin » du dernier conflit. Entité ; ce même terme est utilisé par l’Iran, le Hamas et le Hezbollah. Le rapport approuve également la résistance palestinienne « dans tous les genres et toutes les formes de « politiques agressives » contre Israël. C’est une approbation de la lutte menée par le Hamas et du lancement de roquettes, de missiles et d’obus de mortier tirés depuis la bande de Gaza. Dans un sens, il s’agit d’une déclaration de guerre. Cela signifie que l’Egypte fera presque n’importe quoi pour aider le Hamas à mener une guerre contre Israël depuis la bande de Gaza. Cela signifie la libre circulation de matériel militaire, de l’argent, et même des bénévoles égyptiens. Si les choses ne sont pas dites maintenant, elles ne le seront certainement dites dans un an. Cela ne signifie pas que l’Egypte entrera en guerre et attaquera Israël par le biais de son armée. Et l’Occident n’a pas la moindre idée qu’il y a un volcan qui jette de la vapeur et des pierres dans l’air, qui grondement, et s’apprête à exploser.
L’Election de Morsi a affaibli Israël
Israël appréhendait une remise en cause du traité de paix avec l'Egypte, après l'élection à la présidence de l'islamiste Mohamed Morsi, mais s'inquiétait d'abord de la dégradation de la situation à la frontière. M. Morsi, tout juste proclamé élu dimanche, a promis de respecter les traités internationaux, sans autre précision. Quelques heures auparavant, il a déclaré à l'agence iranienne Fars que l'Egypte allait "réviser les accords de Camp David" qui ont établi la paix avec Israël. Interrogé par l'AFP, un haut responsable israélien a souligné sous condition d'anonymat que "la victoire des islamistes n'est pas de nature à rassurer Israël", espérant une "attitude pragmatique" de leur part. "Israël et l'Egypte sont soumis aux mêmes impératifs, la sécurité le long de leur frontière de 240 km, le règlement négocié du conflit israélo-palestinien, et des intérêts économiques", a-t-il ajouté. "Il y a désormais à la tête de l'Egypte un homme qui n'a jamais caché son hostilité à Israël", a déclaré un député israélien, ancien ministre de la Défense, et proche du président égyptien déchu Hosni Moubarak. Le ministre de la Défense Ehud Barak a relevé dans un communiqué "les opportunités et les défis" que représente pour Israël cette nouvelle donne et assuré que son pays assumerait sa "responsabilité pour contribuer à la stabilité, au calme et à la paix dans la région". Le haut responsable interrogé par l'AFP a évoqué l'aide annuelle d'1,5 milliard de dollars octroyée à l'Egypte par les Etats-Unis, garants du traité de paix, et les "zones industrielles qualifiées" (ZIQ), dont les produits sont détaxés sur le marché américain s'ils comportent au moins 11,2% de composants israéliens. Israël a anticipé la victoire des Frères musulmans, affirme dans une tribune au quotidien Yediot Aharanot, Dov Weissglas, ancien conseiller de l'ex-Premier ministre Ariel Sharon. Il relève la "faible riposte de l'armée israélienne" aux tirs de roquettes du Hamas la semaine dernière "par crainte d'enflammer la rue égyptienne et de conduire le gouvernement égyptien à réagir contre nous"."C'est le prix qu'Israël commence à payer pour sa crainte d'une Egypte différente", ajoute-t-il, appelant en conséquence à une reprise de "négociations de paix sérieuses" avec les Palestiniens.
Les relations se dégradent
La rupture du contrat gazier entre Israël et l'Égypte constitue une nouvelle étape dans la dégradation progressive des relations entre les deux pays depuis la révolution égyptienne de février 2011. Un incident frontalier ayant occasionné la mort de plusieurs soldats égyptiens en août 2011, tués par l'armée israélienne lancée à la poursuite d'auteurs d'un attentat terroriste sur une route du sud d'Israël, avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l'ambassade israélienne au Caire en septembre. Depuis, les diplomates israéliens n'assurent plus qu'une présence symbolique quatre jours par semaine dans la capitale égyptienne, où ils n'arrivent plus à trouver à louer de locaux. Israël a lancé au printemps dernier des travaux de construction d'une barrière de sécurité le long de sa frontière désertique avec le Sinaï. La région sud, longtemps l'une des plus sûres d'Israël, connaît depuis plusieurs mois des états d'alerte réguliers. Les vacanciers israéliens, qui se rendaient régulièrement sur les plages du Sinaï égyptien, ont presque totalement déserté la péninsule, les autorités israéliennes déconseillant à présent formellement à leurs ressortissants de se rendre en Égypte.
Netanyahu : "La terre contre la paix"
Le Premier Ministre Netanyahu a fièrement présenté lors d'un récent discours une des réalisations de son gouvernement, la haute clôture de sécurité le long des 220km de frontières avec l'Egypte. « Je l'ai dit depuis des années que notre stratégie défensive doit cesser de tabler sur des systèmes militaires défensifs. Arrêtons de dépenser de l'argent pour une défense statique. (Se souvenir de la ligne Bar-Lev lors de la guerre de Kippour) a conseillé Netanyahu a ses ministres, avant d’ajouter « Nos ennemis préparent une manœuvre. Nous devrions adopter la seule doctrine militaire qui n'a jamais vraiment fonctionnée - l'anticipation en lançant la guerre sur leur territoire ». « Il y a deux leçons évidentes à tirer de ce qui se passe en Egypte », a martelé le premier ministre israélien. « Tout d'abord, la fameuse formule de "la terre contre la paix", elle est devenue abracadabrantesque. Nous avons donné la terre pour la paix et maintenant ils ont décidé de détruire la paix, mais de garder la terre. La deuxième leçon est bien sûr que tout l'enthousiasme des Occidentaux, pour la «démocratie arabe» et particulièrement par les conservateurs qui ont un grand besoin de faire la guerre, d'une façon différente ressemble à une expérience rédemptrice ou quelque chose d'irresponsable au point d'en être malveillant. Nous vous avons prévenu maintes et maintes fois que cela finirait mal. Mais vous avez dit que nous avions tort et, qu'en fait, c'était immoral en quelque sorte de préférer Moubarak au «peuple».
Les frères musulmans appellent déjà à la guerre
Les Frère musulmans n’auront pas tardé à contredire Elbaradeï qui s’évertuait à présenter le mouvement comme inoffensif et modéré. Le groupe appelle déjà à la guerre contre Israël, ce qui ne manquerait pas d’enflammer toute la région. Mohamed Ghanem, l’un des leaders des Frères musulmans en Egypte qui a appelé à arrêter l’approvisionnement en gaz à Israël et à préparer l’armée égyptienne pour une guerre avec son voisin. Parlant à la station de télévision iranienne Al-Alam, Mohamed Ghanem a accusé Israël de soutenir le régime de Hosni Moubarak. Ghanem a également déclaré que la police égyptienne et l’armée ne seront pas en mesure d’arrêter le mouvement des Frères musulmans. Israël a rétrocédé le Sinaï à l’Egypte en 1982, en vertu du traité de paix conclu en 1979.
Trahison de la cause arabe
Le traité de paix entre Israël et l'Égypte, signé par Begin et Sadate en 1979 à la Maison-Blanche, n'a jamais été guère plus qu'une «paix froide» entre les deux voisins. Outre la coopération sécuritaire, et quelques contrats tels que l'accord gazier, les deux pays n'ont jamais établi de réelles relations commerciales ou culturelles. Les frères musulmans, opposants historiques au régime Moubarak, n'ont cessé de dénoncer la normalisation des relations avec Israël comme une trahison de la cause arabe. Aujourd’hui à la tête du pouvoir, les islamistes ont multiplié les assurances qu'ils ne remettraient pas en question la paix avec Israël, mais en les assortissant de déclarations ambiguës. En coulisse, les Américains tentent de sauvegarder un traité qui a longtemps constitué un élément essentiel de leur politique au Moyen-Orient. Mais l'époque de l'étroite coopération entre le Mossad et les services de sécurité égyptiens est révolue, et les deux voisins se regardent désormais avec une méfiance accrue.
Les mises en garde de Suleiman contre une guerre
L'ancien chef des renseignements de l'Egypte a mis en garde contre une victoire des Frères Musulmans. L'ancien chef des services de renseignements, Omar Suleiman, qui avait été nommé par l'ex-président Hosni Moubarak comme vice-président dans les derniers jours de son administration, est l'un des dix candidats qui ont été empêchés de se présenter aux élections de mai a exprimé sa crainte qu'Israël aura à envahir le Sinaï si les Frères Musulmans sortent victorieux des élections présidentielles. Dans une interview que Suleiman a donnée à un journal égyptien dans laquelle il dit : "je crains que des jugements erronés nous poussent dans des affrontements avec Israël. Le Sinaï peut devenir une zone d’où des roquettes sont tirées sur Israël, et les parties pourraient êtres entraînées dans la guerre."
L’Egypte est un volcan, l’Occident fait la sieste
Dans un article publié Par le site Israël Flash , le journaliste Barry Rubin écrit : Les frères musulmans qui sont au pouvoir en Egypte se considèrent comme étant en guerre avec Israël. Il importe relativement peu qu’il y ait encore un traité de paix. Au Caire, il n’y a pas de pensée pour la paix. Il s’agit de la plus grande catastrophe du deuxième « printemps arabe ». La même chose s’applique à l’attitude du gouvernement égyptien envers les États-Unis. C’est la plus grande catastrophe. C’est une catastrophe que les décideurs américains n’ont même pas commencé à reconnaître, et ont encore moins contré. Voici l’exemple. Le Parlement égyptien a voté à l’unanimité l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël et l’arrêt de toutes les exportations de gaz naturel vers Israël. Le parlement des affaires arabes a publié un rapport qui a déclaré: « L’Egypte révolutionnaire ne sera jamais un ami, un partenaire ou un allié de l’entité sioniste (Israël), que nous considérons comme l’ennemi numéro 1 de l’Egypte et de la nation arabe. Elle traitera cette entité comme un ennemi, et le gouvernement égyptien est appelé à examiner toutes ses relations et les accords avec l’ennemi». Dans ce rapport, Israël est considéré comme une « entité » et non comme un état avec lequel l’Egypte est en « paix » depuis trente ans après la « fin » du dernier conflit. Entité ; ce même terme est utilisé par l’Iran, le Hamas et le Hezbollah. Le rapport approuve également la résistance palestinienne « dans tous les genres et toutes les formes de « politiques agressives » contre Israël. C’est une approbation de la lutte menée par le Hamas et du lancement de roquettes, de missiles et d’obus de mortier tirés depuis la bande de Gaza. Dans un sens, il s’agit d’une déclaration de guerre. Cela signifie que l’Egypte fera presque n’importe quoi pour aider le Hamas à mener une guerre contre Israël depuis la bande de Gaza. Cela signifie la libre circulation de matériel militaire, de l’argent, et même des bénévoles égyptiens. Si les choses ne sont pas dites maintenant, elles ne le seront certainement dites dans un an. Cela ne signifie pas que l’Egypte entrera en guerre et attaquera Israël par le biais de son armée. Et l’Occident n’a pas la moindre idée qu’il y a un volcan qui jette de la vapeur et des pierres dans l’air, qui grondement, et s’apprête à exploser.
L’Election de Morsi a affaibli Israël
Israël appréhendait une remise en cause du traité de paix avec l'Egypte, après l'élection à la présidence de l'islamiste Mohamed Morsi, mais s'inquiétait d'abord de la dégradation de la situation à la frontière. M. Morsi, tout juste proclamé élu dimanche, a promis de respecter les traités internationaux, sans autre précision. Quelques heures auparavant, il a déclaré à l'agence iranienne Fars que l'Egypte allait "réviser les accords de Camp David" qui ont établi la paix avec Israël. Interrogé par l'AFP, un haut responsable israélien a souligné sous condition d'anonymat que "la victoire des islamistes n'est pas de nature à rassurer Israël", espérant une "attitude pragmatique" de leur part. "Israël et l'Egypte sont soumis aux mêmes impératifs, la sécurité le long de leur frontière de 240 km, le règlement négocié du conflit israélo-palestinien, et des intérêts économiques", a-t-il ajouté. "Il y a désormais à la tête de l'Egypte un homme qui n'a jamais caché son hostilité à Israël", a déclaré un député israélien, ancien ministre de la Défense, et proche du président égyptien déchu Hosni Moubarak. Le ministre de la Défense Ehud Barak a relevé dans un communiqué "les opportunités et les défis" que représente pour Israël cette nouvelle donne et assuré que son pays assumerait sa "responsabilité pour contribuer à la stabilité, au calme et à la paix dans la région". Le haut responsable interrogé par l'AFP a évoqué l'aide annuelle d'1,5 milliard de dollars octroyée à l'Egypte par les Etats-Unis, garants du traité de paix, et les "zones industrielles qualifiées" (ZIQ), dont les produits sont détaxés sur le marché américain s'ils comportent au moins 11,2% de composants israéliens. Israël a anticipé la victoire des Frères musulmans, affirme dans une tribune au quotidien Yediot Aharanot, Dov Weissglas, ancien conseiller de l'ex-Premier ministre Ariel Sharon. Il relève la "faible riposte de l'armée israélienne" aux tirs de roquettes du Hamas la semaine dernière "par crainte d'enflammer la rue égyptienne et de conduire le gouvernement égyptien à réagir contre nous"."C'est le prix qu'Israël commence à payer pour sa crainte d'une Egypte différente", ajoute-t-il, appelant en conséquence à une reprise de "négociations de paix sérieuses" avec les Palestiniens.
Les relations se dégradent
La rupture du contrat gazier entre Israël et l'Égypte constitue une nouvelle étape dans la dégradation progressive des relations entre les deux pays depuis la révolution égyptienne de février 2011. Un incident frontalier ayant occasionné la mort de plusieurs soldats égyptiens en août 2011, tués par l'armée israélienne lancée à la poursuite d'auteurs d'un attentat terroriste sur une route du sud d'Israël, avait déclenché de violentes manifestations, qui avaient culminé par le sac de l'ambassade israélienne au Caire en septembre. Depuis, les diplomates israéliens n'assurent plus qu'une présence symbolique quatre jours par semaine dans la capitale égyptienne, où ils n'arrivent plus à trouver à louer de locaux. Israël a lancé au printemps dernier des travaux de construction d'une barrière de sécurité le long de sa frontière désertique avec le Sinaï. La région sud, longtemps l'une des plus sûres d'Israël, connaît depuis plusieurs mois des états d'alerte réguliers. Les vacanciers israéliens, qui se rendaient régulièrement sur les plages du Sinaï égyptien, ont presque totalement déserté la péninsule, les autorités israéliennes déconseillant à présent formellement à leurs ressortissants de se rendre en Égypte.
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La rédaction