dimanche 1 juillet 2012

Tunisie: La présence d’al-Mahmoudi menaçait la sécurité de la Tunisie (H. Jebali)

Tunisie: La présence d’al-Mahmoudi menaçait la sécurité de la Tunisie (H. Jebali): Tunisie: La présence d’al-Mahmoudi menaçait la sécurité de la Tunisie (H. Jebali):

Tunisie: La présence d’al-Mahmoudi menaçait la sécurité de la Tunisie (H. Jebali)


















Le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, a déclaré ce vendredi à l’assemblée constituante que l’extradition d’al-Baghdadi al-Mahmoudi, relève des prérogatives du chef du gouvernement, comme le prévoit la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, et que son extradition s’appuie sur des bases juridiques, après les garanties verbales, écrites, et juridiques présentées par la partie lybienne en vue d'un procès équitable à Baghdadi al-Mahmoudi.











"Il est normal qu’il y ait désaccords et litiges, mais il n’est pas normal de trancher des affaires qui sont en cours de débat, et d’évoquer d’emblée une motion de censure", a dit Hamadi Jebali en allusion à la menace de certains députés de l’opposition de présenter une motion de censure contre le gouvenrement.











L’ancien gouvernement a approuvé en deux occasions le principe d’extradition d’al-Baghdadi al-Mahmoudi, le 25 novembre et le 9 décembre 2001. Cette décision a été approuvée par le gouvernement actuel, en conseil des ministres, le 15 mai 2012, au nom du principe de la continuité de l’Etat, a-t-il souligné. "La décision d’extradition a été prise en vertu de garanties légales pour un procès équitable, conformément aux réglementations internationales". Pour Hamadi Jebali, "l’extradition d’al-Mahmoudi renforce l’image de la Tunisie, étant un Etat de droit et des institutions, qui respecte les droits de l’homme, et appuie la demande de la Tunisie de faire extrader les responsables du régime déchu qui fuient la justice". Le chef du gouvernement a encore révélé que "les institutions militaire et sécuritaire ont affirmé que la poursuite de la présence d’al-Baghdadi al-Mahmoudi, constituait un fardeau et un danger sécuritaire pour notre pays et pouvait nuire à nos intérêts stratégiques".











"Al-Baghdadi al-Mahmoudi est demandé pour des crimes lourds et graves de viols en grand nombre, d’assassinat en grand nombre et de détournements de fonds, en grandes sommes, qu’il a ramenées en Tunisie et à l’étranger".











"Il est indigne de nous et de notre révolution qu’on accuse nos frères dans le gouvernement libyen, et la révolution libyenne qui s’est débarrassée de la dictature, de laxisme en matière de respect des droits de l’homme". Hamadi Jebali a présenté ses excuses au peuple libyen des sous-entendus que peuvent véhiculer ce type d’accusations. "Parmi les droits de l’homme les plus importants figurent les droits des peuples, on est tous d’accord, que les droits du peuple libyen ont été piétinés et ont fait l’objet de graves violations".











Hamadi Jebali a indiqué que cette extradition s’est appuyée sur des bases juridiques, soit le décret du 22 juin 2012, qu’il a lui-même signé. Elle intervient en réponse aux demandes d’extradition formulée par les autorités libyennes à l’ancien gouvernement en octobre et en décembre.











"La justice tunisienne a rendu un jugement qui approuve la demande d’extradition, après que les autorités libyennes aient donné toutes les garanties d’un procès équitable à l’ancien gouvernement. Le gouvernement actuel n’ a pris la décision d’extradition qu’après avoir obtenu des engagements écrits, pour un procès équitable et le respect de l’intégrité physique d’al-Baghdadi al-Mahmoudi. Nous avons également exigé des garanties auprès des responsables libyens dont Mustapha Abdeljalil, chef du conseil national de transition".











Hamadi Jebali a affirmé qu’il n’y a pas de désaccords sur le principe d’extradition entre les trois présidents, après que l’on ait reçu ces garanties orales, écrites et judiciaires. Il a rappelé que la commission nationale dépêchée en Libye est composée de six personnalités dont deux membres de la présidence, deux membres du gouvernement et deux membres de la société civile. Cette commission a rédigé un rapport et non un PV, indique-t-il.











Le chef du gouvernement a exprimé sa désapprobation envers ceux qui soutiennent qu’al-Mahmoudi aurait dû être extradé à un gouvernement légitime, "on dirait que ce gouvernement est ilégitime". "Nos rapports avec la Libye sont d’Etat à Etat, légitimité contre légitimité", a-t-il précisé. Il a déclaré que la signature du décret de l’extradition relève des prérogatives du chef du gouvernement conformément à la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, ajoutant que le président a été informé de l’extradition le dimanche 24 juin, mais l’heure d’extradition relève des considérations procédurales, et sécuritaires". Et d'ajouter : "Le président de l’assemblée et tous les ministres et le secrétaires d’Etat ont été informés, même si la loi ne l’impose pas".





Le chef du gouvernement a exclu qu’il y ait argent, pétrole ou transaction en contrepartie du rapatriement d'Al-Mahmoudi, "c’est une question de principe, soit le respect des droits du peuple libyen, et de ses sacrifices, mais ceci ne nous empêche pas de conclure des conventions avec la Libye, a-t-il dit.


protostar

l'Information Alternative

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