Richard Prasquier et le Crif, tout comme Europe-Israel, se sont élevés contre une exposition de photographies organisée à Angoulême par une association appelée Charente-Palestine Solidarité.
Le photographe qui a fait les photos s’appelle Frédéric Sautereau. Il se dit « honnête ». L’intervention du Crif a suscité des commentaires dans le journal La Charente libre. Si ces commentaires ne sont pas antisémites, c’est que ma grand-mère faisait du vélo dans les Pyrénées l’année de ses cent ans. Si Frédéric Sautereau n’est pas antisémite, et je veux bien penser qu’il ne l’est pas, c’est qu’il contribue à l’antisémitisme sans comprendre ce qu’il fait, comme le célèbre monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Si les gens de Charente-Palestine Solidarité ne se rendent pas compte eux-mêmes de ce qu’ils font, c’est encore pire que s’ils s’en rendaient compte. J’hésite à utiliser le mot « salaud » au sens sartrien depuis que l’avocat en chef de Sos Racisme m’a traîné en justice pour l’avoir fait vis-à-vis d’un de ses amis qui n’était pas du tout antisémite lui-même (oh que non !), mais le mot pourrait aisément me venir aux lèvres.
En écrivant Comme si se préparait une seconde shoah, je disais que se mettait en place une accoutumance à la haine qui préparait le pire. Pour le moment, la haine que des gens qui s’imaginent généreux (et disent ne pas voir qu’ils se conduisent comme ceux qui ont pavé la voie de la Nuit de cristal) se concentre sur les Juifs israéliens et plutôt que se conduire eux-mêmes comme des SA ou des SS laissent ce soin aux assassins « palestiniens ». Mais l’appétit vient en mangeant, et à ce rythme, il y aura d’autres Mohamed Merah, traités, comme je le disais hier, de « pauvres victimes » ou de « malades mentaux ». A ce rythme, ces gens qui s’imaginent généreux susciteront de petites nuits de cristal : ils en suscitent déjà.
Des gens qui voient la relation de cause à effet entre l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 et la solution finale un peu plus tard ne verraient pas la relation de cause à effet entre les discours du Hamas et les assassinats commis par des « Palestiniens » ou des Merah ? Et ils ne verraient pas les petites nuits de cristal du mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions. Ils prennent vraiment ceux qui les écoutent pour des imbéciles !
Cela suffit ! Les gens des associations de « solidarité » avec la « Palestine » doivent être dénoncés comme les nazis et les collabos de ce temps. L’auteur des photographies doit être dénoncé dans des termes proches, et il est aussi « honnête » qu’un âne qui recule. Des gens comme le maire socialiste d’Angoulême et ses adjoints doivent être dénoncés comme prenant des décisions indignes et immondes.
Richard Prasquier demandait si la mairie d’Angoulême organiserait une exposition de photos pédophiles : en l’occurrence, ce n’est pas de la pédophilie, c’est de la pornographie. Montrer des mutilés exhibant leurs mutilations, c’est de la pornographie ! Et c’est, qui plus est, de la pornographie incitant à la haine antisémite.
Gaza compte des blessés et des mutilés parce que Gaza est gouvernée par une organisation d’assassins totalitaires aux idées islamistes et nazies. Les gens de Gaza qui se battent au sein de cette organisation sont des tueurs de Juifs dans l’âme (s’il leur reste une âme, ce dont je doute). Leurs familles ont autant de dignité que le père de Mohamed Merah et sont aussi obscènes que la moukère islamiste censée attaquer la France en justice pour « l’assassinat » du « pauvre Mohamed ».
Si le Hamas disparaissait, si Gaza était vidée de tout armement, si, donc, une défaite nette et définitive était infligée au Hamas, et si, après cette défaite, les enfants de Gaza recevaient une éducation digne de ce nom, Gaza serait en paix, et Israël aussi.
Les responsables de la situation que montre le pornographe sont d’abord les dirigeants du Hamas, et on peut vraiment se demander pourquoi ils n’ont pas encore rejoint le Cheikh Yassine ou n’ont pas été capturés pour être jugés dans un tribunal de Nuremberg des temps présents.
Les responsables de la situation présente sont tous les militants du Hamas, tous les habitants de Gaza qui soutiennent le Hamas, mais aussi les gens d’organisations de « solidarité » qui sont « solidaires » d’assassins et de crapules et sont totalement indifférents au sort de ceux que les assassins et les crapules tuent ou rêvent de tuer.
Ces gens « solidaires » seraient horrifiées, je veux l’imaginer, si leurs enfants étaient enrôlés dans une secte totalitaire et raciste qui viserait à les transformer en assassins antisémites, le maire socialiste d’Angoulême serait horrifié lui aussi si on faisait cela à ses enfants. Il en irait de même pour le pornographe, s’il a des enfants.
Pourquoi tous ces gens qui ne voudraient pas qu’on fasse cela à leurs enfants sont-ils « solidaires » de ceux qui font cela aux enfants de Gaza ? Parce que ce sont des enfants arabes ?
Les enfants arabes sont donc de la chair à canon que des gens de gauche européens envoient se faire tuer pour avoir le plaisir de voir tués aussi des enfants juifs ?
Et ces gens de gauche n’éprouvent aucun dégoût pour eux-mêmes ?
C’est effroyable de constater la dépravation morale de certaines personnes.
Et s’ils étaient les seuls ! L’apprenti assassin Salah Hamouri, libéré par Israël (hélas) vient donner des conférences en France. Des conférences ! Non seulement il a appris à tuer, mais il a appris à parler aussi ! Que va t-il expliquer ? La fabrication de bombes pour tuer des rabbins ? Comment tirer des balles dans la tête d’enfants juifs « sionistes » ? J’extrapole, bien sûr…
Mais face à une situation répugnante, on peut imaginer aisément des scènes répugnantes. On a vu ces derniers temps que lorsque la police n’extrapolait pas, des scènes qui sont infiniment plus que répugnantes pouvaient se concrétiser.
La police procède, depuis peu, à des arrestations d’islamistes. Cela vient vraiment très tard, mais c’est un bon début.
Salah Hamouri doit parler ce vendredi 5 avril, dans ce fragment du dar el islam à Paris qu’est l’Institut du monde arabe. Nous, qui vivons dans le dar el harb, devons demander qu’il se taise. Et si le fragment du dar el islam situé au cœur de Paris devait ne plus être un fragment du dar el islam, ce serait un bienfait.
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
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La rédaction