Depuis mon analyse à chaud concernant les meurtres qui ont récemment eu lieu dans le Sud-Ouest de la France, plusieurs informations ont émergé qui vont dans le sens de mes spéculations - Mohamed Merah était effectivement un informateur des services de renseignements français. On l'a « préparé » puis « sacrifié » dans le cadre d'une attaque « terroriste islamique » montée de toutes pièces et destinée à garantir la réélection de Sarkozy aux prochaines élections présidentielles.
Voilà une brève récapitulation des faits :
Merah n'a pas été identifié comme l'auteur des meurtres de trois soldats, d'un enseignant et de trois enfants juifs à Toulouse et à Montauban, parce que le tireur portait un casque de moto. Au contraire, des témoins oculaires ont décrit le tueur comme « corpulent » et de « type européen » (selon un témoin qui a déclaré avoir aperçu le visage du tueur lorsqu'il a abaissé sa visière), tandis que Merah était clairement élancé et, comme son physique l'indiquait, d'origine nord-africaine.
La seule « preuve » de la culpabilité de Merah est fondée sur les enregistrements de prétendues conversations entre les négociateurs de la police et Merah. Ces enregistrements n'ont pas été rendus publics et ne le seront probablement jamais. Tandis qu'on peut supposer qu'un dialogue entre Merah et la police a bien eu lieu, on a toutes les raisons de penser que les autorités françaises ne nous disent pas la vérité.
D'après Libération (et le journal de France 2 du 22 mars) :
La traque pour rattraper l'auteur présumé des sept « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » de militaires, d'enfants et d'un professeur juifs, s'est mise sur les rails après la tuerie contre les parachutistes de Montauban, le 15 mars. Le lendemain, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a sorti « deux listes de quinze noms » d'extrémistes de droite et d'islamistes de la région. Parmi eux, Mohamed Merah, « repéré pour deux séjours d'entraînement en Afghanistan en 2010 et au Pakistan en 2011 », selon un officier de renseignement, « sans pour autant que l'on se doute qu'il s'était autoradicalisé à ce point extrême ».
Donc, quatre jours avant les meurtres d'un enseignant et de trois enfants dans une école juive de Toulouse, les autorités françaises avaient le nom de Merah sur une liste de 15 suspects, et pourtant, elles se sont révélées incapables de l'interpeler - ne serait-ce que pour l'interroger - avant qu'il ne continue sa prétendue folie meurtrière ? De plus, selon Le Canard Enchaîné, les communications (téléphone fixe, Internet, téléphone portable) de Merah et de toute sa famille ont été surveillées par la DCRI de mars à novembre 2011. Toujours selon Le Canard Enchaîné, les écoutes ont pris fin à l'époque où Merah a rencontré l'agent de la DCRI, en novembre dernier. Toutefois, le service qui organise les écoutes téléphoniques a déclaré plus tard que les écoutes avaient commencé en novembre et avaient été abandonnées en février parce qu'elles ne révélaient rien d'important. Cependant, le scénario le plus probable est que les écoutes n'ont jamais cessé. En dépit de cela, les autorités françaises ont été incapables d'identifier Merah comme le tueur, même lorsqu'il a utilisé l'ordinateur de sa mère pour, soi-disant, contacter la première victime le 11 mars.
Dans une interview pour Libération, l'expert des questions de sécurité François Heisbourg affirme que par deux fois au cours de ces dernières années, des présumés djihadistes avaient eu l'intention de s'attaquer à des soldats français - à Chambery en 2009 et en Lorraine en 2007.
« Voilà un type qui a le profil du jihadiste et on ne s'est pas davantage intéressé à lui », déclare M. Heisbourg.
Heisbourg a déclaré à Libération que seulement quelques petites dizaines de Français avaient « fait le voyage en Afghanistan, et pas plus de quelques unités en Midi-Pyrénées. »
Alain Hamon, journaliste spécialisé sur les questions terroristes qui a interviewé des officiers de police de la DCRI et d'autres départements dans le cadre d'un prochain livre, a déclaré que la DCRI avait échoué « à tous les niveaux » dans sa mission.
Alain Hamon soulève certains problèmes manifestes dans la version officielle
Elle aurait dû, selon lui, être alertée par :
Le passé de délinquant de Merah, connu dans son voisinage pour son comportement violent
Les liens supposés de son frère avec les djihadistes en Libye
Ses voyages en Afghanistan et au Pakistan
Un élément essentiel de la surveillance traditionnelle est le recrutement d'informateurs, souligne Hamon. Il cite Claude Bardon, ancien directeur des Renseignements généraux et responsable de l'arrestation des membres du groupe Action Directe dans les années 80. (note: Christian Etelin, l'avocat de Merah fut aussi l'avocat du groupe Action Directe).
Le jour où Merah a été tué, Bardon a déclaré :
« Merah est typiquement le type de personne que nous aurions essayé de recruter ».
« Il avait des ennuis avec la justice, nous lui aurions effacé son ardoise. Il aimait sortir avec ses potes mais était sans emploi, nous lui aurions donné de l'argent de poche. Et si ça n'avait pas marché, nous l'aurions surveillé de très près.
Dans le nouveau livre de Hamon, M. Bardon décrit le recrutement de « dizaines de jeunes des quartiers les plus difficiles ».
« J'ai même financé l'éducation de certains d'entre eux, dont des études à l'étranger, pour qu'ils travaillent pour nous en tant qu'informateur. », raconte-t-il.
L'avocate algérienne de la famille Merah, Zahia Mokhtari
Il y a quelques jours, l'avocate algérienne de la famille Merah, Zahia Mokhtari, a affirmé détenir la preuve - sous forme de deux cassettes vidéo - de la liquidation de Merah par la police française, dans le but d'étouffer sa collaboration avec les renseignements français.
« Nous détenons deux vidéos identiques de 20 minutes chacune dans lesquelles Mohamed Merah dit aux policiers "pourquoi vous me tuez? (...) je suis innocent, vous m'avez trahi !" a déclaré Mokhtari, qui affirme également que "Des personnes au coeur de l'événement, et qui voulaient que la vérité éclate, m'ont remis ces vidéos. (...) Merah (Mohamed) a été manipulé et utilisé dans ces opérations par les services français et a ensuite été liquidé pour que la vérité ne voie pas le jour". Mokhtari a indiqué qu'elle remettrait à la justice française "une première liste de trois noms, ceux d'un responsable des services français et de deux autres personnes de nationalités différentes qui travaillaient avec Mohamed Merah pour qu'elles soient entendues dans cette affaire" »
Parmi les 15 suspects de la liste soi-disant compilée par les autorités le 15 mars, Merah était probablement le seul informateur actif de la DRCI. Malgré ça, personne n'a pu le retrouver et encore moins l'arrêter avant qu'il ne poursuive son soi-disant « carnage » ??
Si l'on tient compte des commentaires du chef de la DCRI, Bernard Squarcini, Merah était bien un informateur. Squarcini a déclaré qu'au cours du siège : « Il a souhaité parler avec le policier de la direction régionale du renseignement intérieur (DRRI) de Toulouse qui l'avait rencontré en novembre 2011. » [Le 13 octobre 2011, Merah appelle le fonctionnaire] « car il n'est pas en France à ce moment-là, il est au Pakistan. "Dès que je rentre, je vous contacte", a-t-il dit. Le 3 novembre, il rappelle de l'hôpital Purpan, à Toulouse, ou il est hospitalisé pour une hépatite. "Dès que je sors, je viens vous voir", assure-t-il. Il fait preuve d'une excellente coopération, d'éducation, et de courtoisie.
Il vient à l'entretien avec sa clé USB qui contient ses photos de voyages. (...) Il explique en photos tout le parcours touristique qu'il a réalisé au Proche-Orient, en Afghanistan et au Pakistan. »
Squarcini a également confirmé que Merah avait fait plusieurs voyages au Moyen-Orient, même si ses revenus légaux dépassaient à peine le salaire minimum : « Il a passé du temps chez son frère au Caire après avoir voyagé au Proche-Orient : Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, et même Israël. (...) Ensuite, il se rend en Afghanistan en passant par le Tadjikistan. »
Bernard Squarcini - le blanc est noir, le haut est en bas, et « Merah n'était pas un informateur des renseignements »
En dépit de l'assurance de Squarcini que tout cela ne veut rien dire de spécial, hormis le fait que Merah était un « loup solitaire », il est clair que Merah était bien un informateur et avait un « patron » aux renseignements français. Sinon, comment expliquer ses liens étroits avec les renseignements et le fait qu'apparemment, il pouvait les appeler quand il en avait envie ? En fait, l'allégation de Squarcini est directement mise à mal par l'ancien chef du contre-espionnage (DST), Yves Bonnet, qui a déclaré à la Dépêche du Midi que Merah était clairement un informateur travaillant pour les renseignements et « qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent. Ce n'est pas anodin. » Bonnet se demande aussi pourquoi on a fait appel au RAID alors que « dans ce genre d'affaire, les plus professionnels, les plus qualifiés et les meilleurs, ce sont les gendarmes du GIGN », et suggère que Merah aurait pu facilement être capturé vivant.
En effet, ce n'est pas anodin d'avoir un correspondant aux renseignements, en particulier dans le cas de Merah, qui semble avoir été utilisé par les renseignements pour entrer en contact avec de soi-disants « militants islamistes » en Afghanistan et au Pakistan, afin de rapporter des informations sur leurs activités. Étant donné que le gouvernement français prend la menace du « terrorisme islamique » tellement au sérieux, on aurait pu supposer qu'il aurait surveillé et contrôlé étroitement les allées et venues de l'un de ses informateurs, après l'avoir envoyé tout droit chez les terroristes islamistes pour y subir un entraînement et, en essence, se faire passer pour un « djihadiste ». Logiquement, le risque qu'un indic' « tourne mal » et ne finisse par trahir les autorités françaises aurait dû figurer en premier sur leur liste de problèmes potentiels et les inciter à le tenir à l'œil, non ?
Il a été confirmé que Merah avait aussi voyagé en Israël. Le journal italien Il Foglio, qui cite des « sources du renseignement », affirme que Merah s'est rendu en Israël en septembre 2010, sous couverture, avec l'assistance de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Le but d'un voyage en Israël étant de prouver aux « djihadistes potentiels » que Merah pouvait facilement passer la douane israélienne, réputée être l'une des plus vigilantes au monde, ce qui lui bâtissait une réputation de « terroriste » utile.
Étrangement, le « terroriste aux godasses explosives » Richard Reid fit également un voyage en Israël, pour des raisons encore inconnues à ce jour, en juillet 2002, cinq mois avant sa ridicule tentative de faire détonner des explosifs dissimulés dans ses chaussures, à bord du vol AA 63 Paris-Miami. La compagnie de sécurité israélienne ICTS était chargée de la sécurité à l'aéroport Charles de Gaulle le jour où, on ne sait trop comment, Reid se débrouilla pour passer les contrôles sans problèmes. En décembre 2010, le tristement célèbre « terroriste au slip piégé », alias Umar Farouk Abdulmutallab, embarqua à l'aéroport d'Amsterdam-Shiphol, sans passeport, accompagné d'un homme en costume, avant de tenter de déclencher une « bombe cachée dans son slip ». ICTS était également chargée de la sécurité à Schiphol ce jour-là. De même qu'elle était chargée de la sécurité à l'aéroport Logan de Boston lorsque plusieurs des pirates de l'air du 11/9 (dont Mohammed Atta) montèrent (prétendument) à bord du Vol 11 avant de l'écraser contre la Tour Nord du WTC.
Qu'est ce que Mohammed Atta et le 11/9 ont à voir avec tout ça ? Eh bien, vu que Sarkozy a eu l'impudence de comparer les tueries de Toulouse aux attaques du 11 septembre, pourquoi ne pas lui donner un coup de main en faisant une petite comparaison entre Mohamed Merah et Mohammed Atta ? Ils étaient tous deux informateurs pour les renseignements et avaient des relations « intimes » (et manipulatrices) avec les agents du renseignement français et US/israélien. Merah a eu droit à des voyages tout compris au Moyen-Orient et au Proche-Orient, Atta a reçu des cours de pilotage gratuits à l'International Officers School de Maxwell Air Force Base, en Alabama, et a été vu en train de se pavaner au club des officiers. Au moment prévu, on a mis Merah et Atta en place sur l'échiquier et on s'est arrangé pour les rendre responsables des attaques « terroristes » qu'ils n'ont pas commises, avant de les assassiner.
Ainsi, Sarko l'Américain a eu son « 11/9 ». Nul doute qu'il est content de lui, à l'heure qu'il est. Après tout, les faux attentats terroristes sont un merveilleux moyen de détourner l'attention des affaires criminelles qui entachent le monde de la politique - comme ces récentes révélations sur le financement illégal de la campagne de Sarko en 2007 - et, bien sûr, de manipuler la population pour la pousser à soutenir un leader fort qui introduira les mesures totalitaires « nécessaires » pour la protéger des mythiques « terroristes ».
fr.sott.net
Voilà une brève récapitulation des faits :
Merah n'a pas été identifié comme l'auteur des meurtres de trois soldats, d'un enseignant et de trois enfants juifs à Toulouse et à Montauban, parce que le tireur portait un casque de moto. Au contraire, des témoins oculaires ont décrit le tueur comme « corpulent » et de « type européen » (selon un témoin qui a déclaré avoir aperçu le visage du tueur lorsqu'il a abaissé sa visière), tandis que Merah était clairement élancé et, comme son physique l'indiquait, d'origine nord-africaine.
La seule « preuve » de la culpabilité de Merah est fondée sur les enregistrements de prétendues conversations entre les négociateurs de la police et Merah. Ces enregistrements n'ont pas été rendus publics et ne le seront probablement jamais. Tandis qu'on peut supposer qu'un dialogue entre Merah et la police a bien eu lieu, on a toutes les raisons de penser que les autorités françaises ne nous disent pas la vérité.
D'après Libération (et le journal de France 2 du 22 mars) :
La traque pour rattraper l'auteur présumé des sept « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » de militaires, d'enfants et d'un professeur juifs, s'est mise sur les rails après la tuerie contre les parachutistes de Montauban, le 15 mars. Le lendemain, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a sorti « deux listes de quinze noms » d'extrémistes de droite et d'islamistes de la région. Parmi eux, Mohamed Merah, « repéré pour deux séjours d'entraînement en Afghanistan en 2010 et au Pakistan en 2011 », selon un officier de renseignement, « sans pour autant que l'on se doute qu'il s'était autoradicalisé à ce point extrême ».
Donc, quatre jours avant les meurtres d'un enseignant et de trois enfants dans une école juive de Toulouse, les autorités françaises avaient le nom de Merah sur une liste de 15 suspects, et pourtant, elles se sont révélées incapables de l'interpeler - ne serait-ce que pour l'interroger - avant qu'il ne continue sa prétendue folie meurtrière ? De plus, selon Le Canard Enchaîné, les communications (téléphone fixe, Internet, téléphone portable) de Merah et de toute sa famille ont été surveillées par la DCRI de mars à novembre 2011. Toujours selon Le Canard Enchaîné, les écoutes ont pris fin à l'époque où Merah a rencontré l'agent de la DCRI, en novembre dernier. Toutefois, le service qui organise les écoutes téléphoniques a déclaré plus tard que les écoutes avaient commencé en novembre et avaient été abandonnées en février parce qu'elles ne révélaient rien d'important. Cependant, le scénario le plus probable est que les écoutes n'ont jamais cessé. En dépit de cela, les autorités françaises ont été incapables d'identifier Merah comme le tueur, même lorsqu'il a utilisé l'ordinateur de sa mère pour, soi-disant, contacter la première victime le 11 mars.
Dans une interview pour Libération, l'expert des questions de sécurité François Heisbourg affirme que par deux fois au cours de ces dernières années, des présumés djihadistes avaient eu l'intention de s'attaquer à des soldats français - à Chambery en 2009 et en Lorraine en 2007.
« Voilà un type qui a le profil du jihadiste et on ne s'est pas davantage intéressé à lui », déclare M. Heisbourg.
Heisbourg a déclaré à Libération que seulement quelques petites dizaines de Français avaient « fait le voyage en Afghanistan, et pas plus de quelques unités en Midi-Pyrénées. »
Alain Hamon, journaliste spécialisé sur les questions terroristes qui a interviewé des officiers de police de la DCRI et d'autres départements dans le cadre d'un prochain livre, a déclaré que la DCRI avait échoué « à tous les niveaux » dans sa mission.
Alain Hamon soulève certains problèmes manifestes dans la version officielle
Elle aurait dû, selon lui, être alertée par :
Le passé de délinquant de Merah, connu dans son voisinage pour son comportement violent
Les liens supposés de son frère avec les djihadistes en Libye
Ses voyages en Afghanistan et au Pakistan
Un élément essentiel de la surveillance traditionnelle est le recrutement d'informateurs, souligne Hamon. Il cite Claude Bardon, ancien directeur des Renseignements généraux et responsable de l'arrestation des membres du groupe Action Directe dans les années 80. (note: Christian Etelin, l'avocat de Merah fut aussi l'avocat du groupe Action Directe).
Le jour où Merah a été tué, Bardon a déclaré :
« Merah est typiquement le type de personne que nous aurions essayé de recruter ».
« Il avait des ennuis avec la justice, nous lui aurions effacé son ardoise. Il aimait sortir avec ses potes mais était sans emploi, nous lui aurions donné de l'argent de poche. Et si ça n'avait pas marché, nous l'aurions surveillé de très près.
Dans le nouveau livre de Hamon, M. Bardon décrit le recrutement de « dizaines de jeunes des quartiers les plus difficiles ».
« J'ai même financé l'éducation de certains d'entre eux, dont des études à l'étranger, pour qu'ils travaillent pour nous en tant qu'informateur. », raconte-t-il.
L'avocate algérienne de la famille Merah, Zahia Mokhtari
Il y a quelques jours, l'avocate algérienne de la famille Merah, Zahia Mokhtari, a affirmé détenir la preuve - sous forme de deux cassettes vidéo - de la liquidation de Merah par la police française, dans le but d'étouffer sa collaboration avec les renseignements français.
« Nous détenons deux vidéos identiques de 20 minutes chacune dans lesquelles Mohamed Merah dit aux policiers "pourquoi vous me tuez? (...) je suis innocent, vous m'avez trahi !" a déclaré Mokhtari, qui affirme également que "Des personnes au coeur de l'événement, et qui voulaient que la vérité éclate, m'ont remis ces vidéos. (...) Merah (Mohamed) a été manipulé et utilisé dans ces opérations par les services français et a ensuite été liquidé pour que la vérité ne voie pas le jour". Mokhtari a indiqué qu'elle remettrait à la justice française "une première liste de trois noms, ceux d'un responsable des services français et de deux autres personnes de nationalités différentes qui travaillaient avec Mohamed Merah pour qu'elles soient entendues dans cette affaire" »
Parmi les 15 suspects de la liste soi-disant compilée par les autorités le 15 mars, Merah était probablement le seul informateur actif de la DRCI. Malgré ça, personne n'a pu le retrouver et encore moins l'arrêter avant qu'il ne poursuive son soi-disant « carnage » ??
Si l'on tient compte des commentaires du chef de la DCRI, Bernard Squarcini, Merah était bien un informateur. Squarcini a déclaré qu'au cours du siège : « Il a souhaité parler avec le policier de la direction régionale du renseignement intérieur (DRRI) de Toulouse qui l'avait rencontré en novembre 2011. » [Le 13 octobre 2011, Merah appelle le fonctionnaire] « car il n'est pas en France à ce moment-là, il est au Pakistan. "Dès que je rentre, je vous contacte", a-t-il dit. Le 3 novembre, il rappelle de l'hôpital Purpan, à Toulouse, ou il est hospitalisé pour une hépatite. "Dès que je sors, je viens vous voir", assure-t-il. Il fait preuve d'une excellente coopération, d'éducation, et de courtoisie.
Il vient à l'entretien avec sa clé USB qui contient ses photos de voyages. (...) Il explique en photos tout le parcours touristique qu'il a réalisé au Proche-Orient, en Afghanistan et au Pakistan. »
Squarcini a également confirmé que Merah avait fait plusieurs voyages au Moyen-Orient, même si ses revenus légaux dépassaient à peine le salaire minimum : « Il a passé du temps chez son frère au Caire après avoir voyagé au Proche-Orient : Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, et même Israël. (...) Ensuite, il se rend en Afghanistan en passant par le Tadjikistan. »
Bernard Squarcini - le blanc est noir, le haut est en bas, et « Merah n'était pas un informateur des renseignements »
En dépit de l'assurance de Squarcini que tout cela ne veut rien dire de spécial, hormis le fait que Merah était un « loup solitaire », il est clair que Merah était bien un informateur et avait un « patron » aux renseignements français. Sinon, comment expliquer ses liens étroits avec les renseignements et le fait qu'apparemment, il pouvait les appeler quand il en avait envie ? En fait, l'allégation de Squarcini est directement mise à mal par l'ancien chef du contre-espionnage (DST), Yves Bonnet, qui a déclaré à la Dépêche du Midi que Merah était clairement un informateur travaillant pour les renseignements et « qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent. Ce n'est pas anodin. » Bonnet se demande aussi pourquoi on a fait appel au RAID alors que « dans ce genre d'affaire, les plus professionnels, les plus qualifiés et les meilleurs, ce sont les gendarmes du GIGN », et suggère que Merah aurait pu facilement être capturé vivant.
En effet, ce n'est pas anodin d'avoir un correspondant aux renseignements, en particulier dans le cas de Merah, qui semble avoir été utilisé par les renseignements pour entrer en contact avec de soi-disants « militants islamistes » en Afghanistan et au Pakistan, afin de rapporter des informations sur leurs activités. Étant donné que le gouvernement français prend la menace du « terrorisme islamique » tellement au sérieux, on aurait pu supposer qu'il aurait surveillé et contrôlé étroitement les allées et venues de l'un de ses informateurs, après l'avoir envoyé tout droit chez les terroristes islamistes pour y subir un entraînement et, en essence, se faire passer pour un « djihadiste ». Logiquement, le risque qu'un indic' « tourne mal » et ne finisse par trahir les autorités françaises aurait dû figurer en premier sur leur liste de problèmes potentiels et les inciter à le tenir à l'œil, non ?
Il a été confirmé que Merah avait aussi voyagé en Israël. Le journal italien Il Foglio, qui cite des « sources du renseignement », affirme que Merah s'est rendu en Israël en septembre 2010, sous couverture, avec l'assistance de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Le but d'un voyage en Israël étant de prouver aux « djihadistes potentiels » que Merah pouvait facilement passer la douane israélienne, réputée être l'une des plus vigilantes au monde, ce qui lui bâtissait une réputation de « terroriste » utile.
Étrangement, le « terroriste aux godasses explosives » Richard Reid fit également un voyage en Israël, pour des raisons encore inconnues à ce jour, en juillet 2002, cinq mois avant sa ridicule tentative de faire détonner des explosifs dissimulés dans ses chaussures, à bord du vol AA 63 Paris-Miami. La compagnie de sécurité israélienne ICTS était chargée de la sécurité à l'aéroport Charles de Gaulle le jour où, on ne sait trop comment, Reid se débrouilla pour passer les contrôles sans problèmes. En décembre 2010, le tristement célèbre « terroriste au slip piégé », alias Umar Farouk Abdulmutallab, embarqua à l'aéroport d'Amsterdam-Shiphol, sans passeport, accompagné d'un homme en costume, avant de tenter de déclencher une « bombe cachée dans son slip ». ICTS était également chargée de la sécurité à Schiphol ce jour-là. De même qu'elle était chargée de la sécurité à l'aéroport Logan de Boston lorsque plusieurs des pirates de l'air du 11/9 (dont Mohammed Atta) montèrent (prétendument) à bord du Vol 11 avant de l'écraser contre la Tour Nord du WTC.
Qu'est ce que Mohammed Atta et le 11/9 ont à voir avec tout ça ? Eh bien, vu que Sarkozy a eu l'impudence de comparer les tueries de Toulouse aux attaques du 11 septembre, pourquoi ne pas lui donner un coup de main en faisant une petite comparaison entre Mohamed Merah et Mohammed Atta ? Ils étaient tous deux informateurs pour les renseignements et avaient des relations « intimes » (et manipulatrices) avec les agents du renseignement français et US/israélien. Merah a eu droit à des voyages tout compris au Moyen-Orient et au Proche-Orient, Atta a reçu des cours de pilotage gratuits à l'International Officers School de Maxwell Air Force Base, en Alabama, et a été vu en train de se pavaner au club des officiers. Au moment prévu, on a mis Merah et Atta en place sur l'échiquier et on s'est arrangé pour les rendre responsables des attaques « terroristes » qu'ils n'ont pas commises, avant de les assassiner.
Ainsi, Sarko l'Américain a eu son « 11/9 ». Nul doute qu'il est content de lui, à l'heure qu'il est. Après tout, les faux attentats terroristes sont un merveilleux moyen de détourner l'attention des affaires criminelles qui entachent le monde de la politique - comme ces récentes révélations sur le financement illégal de la campagne de Sarko en 2007 - et, bien sûr, de manipuler la population pour la pousser à soutenir un leader fort qui introduira les mesures totalitaires « nécessaires » pour la protéger des mythiques « terroristes ».
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La rédaction