Aarsena Air Company, société égyptienne, a lancé vendredi un premier pont aérien entre l’Egypte et Israël en vue de faire voyager des centaines de pèlerins égyptiens coptes dans des sites historiques de Jérusalem. C’est le tout premier pèlerinage des coptes d’Egypte en Israël, il a été rendu possible grâce (à cause ?) de la mort du Pape Shenouda III, qui avait interdit les pèlerinages dans l’Etat Juif, malgré la paix entre les deux pays.
C’est donc la première fois, depuis la signature du traité de paix de 1979, qu’un pareil pont aérien est mis en place. Entre un et deux vols feront la navette tous les jours, sur un avion de 104 places.
Les passagers coptes devraient passer plusieurs jours à visiter des sites d’intérêt chrétiens à Jérusalem, dans le cadre de la célébration de Pâques le 15 avril.
Le Pape Shenouda III a interdit les voyages copte vers Jérusalem il y a fort longtemps et avait même déclaré plus d’une fois : « Les Coptes ne se rendront pas à Jérusalem sauf si c’est pour leurs frères musulmans. » Depuis lors, des dizaines d’églises coptes ont été brûlées ou saccagées en Egypte, et c’est sans parler des nombreux massacres anti-chrétiens. Le tout, alors qu’en Israël on retrouve une communauté chrétienne en bonne santé et qui ne vit pas la peur au ventre.Il semble aujourd’hui qu’il y avait beaucoup de désir refoulé par les Coptes égyptiens de visiter Jérusalem.
Et alors que l’église copte d’Europe s’était aussi déclaré contre les pèlerinages vers Jérusalem, voilà que l’on apprends, de la part du patriarche catholique adjoint, que l’église « n’a pas à s’ingérer dans les affaires personnelles. C’est une institution de culte qui n’a pas à imposer des choix aux gens. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction