Le koala cendré (Phascolarctos cinereus) est un marsupial arboricole herbivore endémique d'Australie et seul représentant encore vivant de la famille des phascolarctidés. Il mesure entre 61 et 85 cm et pèse entre 4 et 14 kg, pour l'espèce type. Dans les climats plus frais, les koalas sont en général plus gros. Animal nocturne, le koala possède une bonne ouïe et une vision plutôt médiocre. Son gros nez est particulièrement sensible aux odeurs. Il informe son propriétaire sur tout ce qui concerne sa survie, son territoire et les possibilités d'accouplement. Son nez lui permet de reconnaitre les feuilles d'eucalyptus qui ne doivent pas contenir trop de toxines. En effet, les koalas se nourrissent presque exclusivement de feuilles et d'écorces d'espèces bien précises d'eucalyptus. Ils sont parmi les seuls animaux (avec les possums à queue en anneau et les grands planeurs) à pouvoir manger de l'eucalyptus, plante contentant des substances toxiques qui oblige les koalas à être extrêmement sélectifs (toxicité agissant à forte concentration).
Les koalas boivent également extrêmement rarement. Ils couvrent leurs besoins en eau principalement par les feuilles d'eucalyptus, riches en eau. La rosée et les gouttes de pluie sont de moindre importance. Pendant la sécheresse, ils vont néanmoins malgré les dangers jusqu'aux points d'eau. À ce sujet, il est intéressant de noter que l'on attribue à tord le mot koala à une langue aborigène dans laquelle il signifierait "qui ne boit pas", "sans eau" ou "sans boire".
Le mot koala vient du darug, une langue aborigène éteinte de la région de Sydney. Bien que la voyelle /u/ ait été transcrite à l'origine en alphabet latin comme "oo", conformément aux règles de transcription anglaises (dans des orthographes telles que coola ou koolah), donnant coula en français, elle s'est ensuite modifiée en "oa" vraisemblablement à cause d'une erreur. D'autres noms aborigènes pour l'animal sont kallwein, kuhlewong, kolo, kola, kuhla, kaola, karbor, burabie et goribun.
Bien que le koala ne soit pas un ours, les colons anglophones de la fin du XVIIIe siècle, l'ont tout d'abord appelé koala bear à cause de sa grande ressemblance morphologique avec les ours. Il existe d'autres noms anglais descriptifs tout aussi incorrects basés sur bear comme monkey bear (ours-singe), native bear (ours indigène) et tree bear (ours arboricole). Il fut un temps où l'on trouvait aussi en français ours d'Australie.
Le koala a aussi été comparé au paresseux, ce qui lui a valu son nom de "paresseux australien", tout aussi impropre qu'ours. À l'époque, le paresseux était considéré comme un animal extrêmement stupide et le koala fut dédaigné par les zoologues britanniques jusqu'à ce que Blainville s'y intéresse lors d'un voyage à Londres.
On estime le nombre de koalas existants avant la colonisation européenne à environ 10 millions d'individus. Au début du XXe siècle, l'exploitation commerciale du koala s'est traduite par des millions de fourrure vendues à l'exportation et à la quasi extinction de l'espèce. Des estimations récentes faisaient état de 100.000 koalas mais ce chiffre semble fortement exagéré pour l'Australia Koala Foundation. En effet, d'autres estimations chiffrent leur population entre 43.000 et 80.000 individus. La perte d'habitat et l'impact de l'urbanisation (comme les attaques des chiens ou les accidents de la route) sont les menaces les plus graves à la survie du koala.
Les koalas boivent également extrêmement rarement. Ils couvrent leurs besoins en eau principalement par les feuilles d'eucalyptus, riches en eau. La rosée et les gouttes de pluie sont de moindre importance. Pendant la sécheresse, ils vont néanmoins malgré les dangers jusqu'aux points d'eau. À ce sujet, il est intéressant de noter que l'on attribue à tord le mot koala à une langue aborigène dans laquelle il signifierait "qui ne boit pas", "sans eau" ou "sans boire".
Le mot koala vient du darug, une langue aborigène éteinte de la région de Sydney. Bien que la voyelle /u/ ait été transcrite à l'origine en alphabet latin comme "oo", conformément aux règles de transcription anglaises (dans des orthographes telles que coola ou koolah), donnant coula en français, elle s'est ensuite modifiée en "oa" vraisemblablement à cause d'une erreur. D'autres noms aborigènes pour l'animal sont kallwein, kuhlewong, kolo, kola, kuhla, kaola, karbor, burabie et goribun.
Bien que le koala ne soit pas un ours, les colons anglophones de la fin du XVIIIe siècle, l'ont tout d'abord appelé koala bear à cause de sa grande ressemblance morphologique avec les ours. Il existe d'autres noms anglais descriptifs tout aussi incorrects basés sur bear comme monkey bear (ours-singe), native bear (ours indigène) et tree bear (ours arboricole). Il fut un temps où l'on trouvait aussi en français ours d'Australie.
Le koala a aussi été comparé au paresseux, ce qui lui a valu son nom de "paresseux australien", tout aussi impropre qu'ours. À l'époque, le paresseux était considéré comme un animal extrêmement stupide et le koala fut dédaigné par les zoologues britanniques jusqu'à ce que Blainville s'y intéresse lors d'un voyage à Londres.
On estime le nombre de koalas existants avant la colonisation européenne à environ 10 millions d'individus. Au début du XXe siècle, l'exploitation commerciale du koala s'est traduite par des millions de fourrure vendues à l'exportation et à la quasi extinction de l'espèce. Des estimations récentes faisaient état de 100.000 koalas mais ce chiffre semble fortement exagéré pour l'Australia Koala Foundation. En effet, d'autres estimations chiffrent leur population entre 43.000 et 80.000 individus. La perte d'habitat et l'impact de l'urbanisation (comme les attaques des chiens ou les accidents de la route) sont les menaces les plus graves à la survie du koala.
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La rédaction