Scoop JSSNews : Selon les médias, « dix nouvelles personnes ont été interpellées » mercredi matin dans les milieux islamistes radicaux de plusieurs villes de France, dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet antiterroriste de Paris.
Mais selon la source habituelle de JSSNews à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur français (celle-là même qui avait dis, quelques heures après la tuerie de Toulouse, qu’il s’agissait d’un salafiste alors que tout le monde parlait d’un néo-nazi), il s’agirait en fait d’une « quinzaine » de salafistes interpelés ce matin. « Seule une cellule a été annoncée mais la police et les groupes d’intervention ont neutralisé deux cellules salafistes, représentant une quinzaine d’individus » affirme notre source.
Officiellement, « l’opération lancée ce mercredi matin n’a pas de lien direct avec l’affaire Mohamed Merah, » explique un communiqué de la Police. Cependant, l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban qui ont fait sept morts, dont trois enfants, entre les 11 et 19 avril dernier présenterait sensiblement « le même profil que plusieurs islamistes interpelé ce matin. »
Inscrivez-vous à la newsletter de JSSNewsEntre autres informations obtenues par JSSNews auprès de nos sources à la DCRI : « beaucoup de ceux arrêtés ce matin sont passé par les camps jihadistes dans les zones tribales pakistanaises. » De facto, on repense au parcours de Merah qui était lui aussi passé par là avant de commettre ses tueries.
Le coup de filet programmé a été déclenché depuis 6 heures par la Direction centrale du renseignement intérieur qui a identifié un certain nombre de salafistes susceptibles de passer à l’action. Le contre-espionnage agit dans le cadre d’une enquête préliminaire délivrée par le parquet antiterroriste de Paris. Les policiers d’élite du Raid ont été appelés en appui sur certains points, en raison de la dangerosité supposée des suspects à interpeller.
Toujours d’après nos sources, et contrairement à ce qu’affirmaient tant le Ministre de l’intérieur Claude Guéant que le Directeur de la DCRI Bernard Squarcini pendant les massacres de Toulouse, il n’y aurait pas « seulement » une quinzaine de salafistes sous observation en France, mais près « d’une centaine ».
Notre source à la DCRI ajoute par ailleurs que « d’autres arrestations devraient avoir lieu dans les prochains jours, mais chaque arrestation prend du temps : nous voulons démanteler groupuscule par groupuscule, il nous faut alors avoir l’œil sur tous les types de la même cellule au même moment. »
Selon une autre source policière, l’un des objectifs de l’opération est de « purger des dossiers de salafistes soupçonnés de graviter dans la mouvance radicale » et de « neutraliser d’éventuels passages à l’acte ». Des perquisitions sont en cours à Pau, Marseille, Carpentras, Valence ou encore dans le quartier de l’Alma à Roubaix.
Le 30 mars, un premier coup de filet avait visé 17 islamistes radicaux du groupe Forsane Alizza, alias les «Cavaliers de la fierté», groupuscule dissous qui prônait l’instauration de la charia en France et le boycott d’Israël.
Une seule certitude aujourd’hui, quand on entend Philippe Douste-Blazy, soutien du centriste François Bayrou à l’élection présidentielle, trouver « bizarres » les multiples arrestations d’islamistes à l’approche du premier tour ; on ne peut que se féliciter du fait que son candidat, qui vient d’ailleurs de prendre position en faveur des organisations anti-israéliennes, ne sera jamais élu président.
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La rédaction