L’Azawad propose d’aider à la libération du consul et de ses collaborateurs
Le ministère de la défense a envoyé des avions de transport militaires et des hélicoptères aux bases de l’extrême sud et a annoncé un état d’alerte maximum des forces spéciales de l’armée et des unités militaires de la sixième, troisième et quatrième région militaire.
L’exécutif du mouvement de libération de l’Azawad a proposé selon une source bien informée à l’Algérie à travers des canaux de communication sécuritaires et des chefs de tribus du nord Mali, son aide pour la libération des diplomates enlevés. Ses propositions ont été transmises au président de la république pour étude, nos sources ont également indiqué le numéro un du mouvement de l’Azawad Bilel Ag Cherif a décidé d’enquêter sur les circonstances de l’enlèvement. Cela intervient après que le ministère de la défense ait mis trois mille soldats des forces spéciales dont des unités d’élites spécialisées dans la libération d’otages, en état d’alerte maximum dans des bases aériennes dans les wilayas de Tamanrasset, Ghardaïa, Biskra, Bechar et Adrar, ce qui laisse présager l’exécution d’opérations contre l’organisation d’Al-Qaïda dans le nord du Mali. Le président de la république a ordonné selon cette source d’enquêter sur l’enlèvement du consul et ses collaborateurs à Gao, et a convoqué le staff sécuritaire qui compte les chefs des principales unités de l’armée et de la direction des renseignements et de la sécurité. Le commadement des forces aeriennes a décidé d’envoyer un nombre supplémentaire d’avions de combat, d’hélicoptères, et d’avions de transport vers les bases aériennes du sud.
Dans un communiqué qu’il a rendu public, vendredi, le ministère des affaires étrangères a annoncé la libération des familles des diplomates algériens qui ont été enlevés, jeudi à Gao au Mali, sains et saufs. La même source a expliqué que les familles enlevées ont été rapatriées par les avions de l’aviation militaire de Bordj Badji Mokhtar (wilaya d’Adrar), et ont atterri à l’aéroport militaire de Boufarik. Un ressortissant français employé à l’Agence UNICEF qui a trouvé refuge au niveau du consulat de l’Algérie à Gao a également été évacuée à bord du même avion.
Alter Info
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La rédaction