vendredi 30 mars 2012

330 nouveaux cas de sida recensés à Oran en 2012, un chiffre alarmant?

330 nouveaux cas de sida recensés à Oran en 2012, un chiffre alarmant?: Même les nouveaux nés ne sont pas épargnés du fait que la maladie du Sida, considérée comme tabou dans notre société, connaît ces derniers mois une propagation fulgurante à travers le territoire national.

330 nouveaux cas de sida recensés à Oran en 2012, un chiffre alarmant?


Les médecins spécialistes tirent désormais la sonnette d’alarme. 330 nouveaux cas de Sida ont été enregistrés dans la wilaya d’Oran depuis le début de l’année en cours, selon des sources hospitalières. Parmi ces nouveaux cas, 12 nourrissons et 23 enfants. Ils sont ainsi près de 200 enfants sous traitement. Pour la région Ouest, le nombre des cas confirmés a atteint les 800. Ces malades sont pris en charge par le service des maladies infectieuses du centre hospitalo-universitaire d’Oran qui accueille tous les malades des wilayas de l’Oranie. Ces chiffres sont cependant loin de refléter la situation réelle du Sida, puisque une petite minorité de malades se soumet bénévolement au dépistage. En dépit des examens prénuptiaux, exigés depuis quelques années aux futurs mariés, notamment la sérologie complète, les candidats au dépistage précoce du Sida ne se bousculent pas aux portes des centres de dépistage du Sida et autres maladies sexuellement transmissibles qui sont pourtant prêts à accueillir sans ordonnance, anonymement et gratuitement, chaque individu voulant pratiquer un test de dépistage. Si l’on en croit les chiffres officiels, il n’y aurait en Algérie que 700 cas de Sida depuis 1985 et 1.908 séropositifs, ce qui donne une prévalence de 0,07% en Algérie qui classerait notre pays comme un pays à faible prévalence, alors que l’organisme «ONU/Sida» parle de 19.000 séropositifs. Des centaines de personnes contaminées par le virus échappent ou évitent toute prise en charge ou opération de contrôle médical, de peur de représailles au sein de la famille ou d’être exclus de la société. Ces sidéens qui ont du mal à se déclarer, freinés par la peur de la maladie, de la stigmatisation, de la discrimination ou encore de la répression, peuvent aussi, par sentiments d’ignorance ou de vengeance, représenter un danger involontaire ou prémédité pour la société. Malgré les nombreuses campagnes d’information, beaucoup d’idées fausses continuent de circuler sur les modes de transmission du virus du Sida (VIH). Ainsi, on parle de protection inexistante ou insuffisante dans les rapports sexuels, mais là n’est pas le seul moyen de contamination, même s’il demeure le principal. Un autre mode de transmission des plus répandus: une piqûre volontaire (usager de drogue) ou accidentelle (professionnels de santé) avec une seringue qui vient de servir à une injection ou à un prélèvement intra vasculaire. Aussi, les médecins se préoccupent de plus en plus de la prise en charge des déchets hospitaliers qui, des fois, sont jetés à tort et à travers, mettant en péril la vie des citoyens, surtout les agents de la collecte des ordures et des enfants qui fouinent dans les décharges à la recherche de quelque chose à récupérer pour la revendre.





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