Les révolutionnaires qui rêvent depuis plus de quarante ans de la désintégration de l’Etat nation, ont l’espoir de voir un beau matin le gouvernement espagnol demander un sauvetage financier. Ce triste épisode interviendra sans doute après une série d’étapes intermédiaires que nous voyons se succéder les unes après les autres.
F. Hollande, qui incarne la révolution socialiste bourgeoise, cherche à réconforter son collègue espagnol en vantant les mérites de la solidarité européenne. Hollande n’imagine même pas que la France puisse couler à pic dès le premier claquement de doigts de la pyramide du cartel bancaire. Nous sommes tout simplement en sursis parce qu’il y a une hiérarchie dans le jeu de dominos des Etats qui coulent, les uns après les autres.
F. Hollande peut seriner que lui-même et l’espagnol Mariano Rajoy sont “attachés à l’irréversibilité de l’euro”, on sait que ces propos sont justes bons pour aligner quelques lignes sur les journaux propagandistes européens. Très amusant d’entendre Mariano Rajoy s’exclamer : “Nous voulons que l’Union européenne aille de l’avant”, “et je serai très clair sur ce sujet : ni l’euro, ni le marché unique, ni l’Union ne reviendront en arrière“. Les Espagnols peuvent prendre acte.
Messieurs, votre euro a été créé pour devenir du papier poubelle par ceux-là mêmes qui vous ont assis dans le fauteuil que vous occupez. Là est le point important et il est bien regrettable que nos deux acteurs continuent à nous jouer une saynète dont les habitués de ce blog connaissent parfaitement le terme. Le plus cocasse est de voir l’ombre du Lucky Luke européen, le servile président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, s’impliquer dans le ballet diplomatique européen pour faire durer le spectacle. C’est tellement pitoyable !
Bien évidemment, la crise avance et les marionnettes déballent leurs discours afin de faire avaler la pilule à leurs populations. C’est ainsi que François Hollande et son collègue espagnol ont eu l’occasion d’évoquer, en grands chefs qu’ils sont, le calendrier fixé par les leaders des nouveaux commissaires du peuple : “Nous avons décidé (sic) de lancer un processus de plus grande intégration économique et budgétaire de l’Union européenne”, et “nous devrons prendre d’importantes décisions en décembre” pour mettre en œuvre ces réformes.
F. Hollande a salué la rigueur espagnole et on guette les mesures qu’il annoncera pour le changement qu’attendent toujours les pauvres électeurs naïfs qui lui ont donné leur bulletin. F. Hollande peut toujours gloser sur les vertus d’une rigueur qu’il n’a pas encore mis en œuvre, lui qui chute à pic dans les sondages…
Beau parleur, F. Hollande montre les vertus de ces techniciens du verbe, bien formés dans les grandes écoles comme l’ENA (école des ANES). Le discours est vide, on parle de tout, on connaît les dossiers, mais il n’y a aucun avenir à proposer parce que l’on est un petit pantin servile sans hauteur. Un peu comme un certain N. Sarkozy qui évite soigneusement de montrer sa stature dans ce pays qu’il a tant abaissé pour satisfaire les amis Américains de Wall Street.
On appréciera enfin la belle pirouette de F. Hollande qui exprime ainsi ce qu’est devenu le principe de SOUVERAINETE : “L’Espagne, c’est sa souveraineté d’en décider, ou du principe ou du moment” de se mettre à plat ventre devant la BCE, la Commission européenne, sans oublier le prestigieux FMI dirigé par une bonne amie de M. Sarkozy et ses amis Américains.
De ce que nous comprenons, l’espagnol Mariano Rajoy attend les propositions officieuses de la BCE pour plier le genoux au nom de l’Espagne. Pas étonnant que M. Draghi ait fait le choix de rester en Europe plutôt que de se rendre à Jackson Hole…
F. Hollande, qui incarne la révolution socialiste bourgeoise, cherche à réconforter son collègue espagnol en vantant les mérites de la solidarité européenne. Hollande n’imagine même pas que la France puisse couler à pic dès le premier claquement de doigts de la pyramide du cartel bancaire. Nous sommes tout simplement en sursis parce qu’il y a une hiérarchie dans le jeu de dominos des Etats qui coulent, les uns après les autres.
F. Hollande peut seriner que lui-même et l’espagnol Mariano Rajoy sont “attachés à l’irréversibilité de l’euro”, on sait que ces propos sont justes bons pour aligner quelques lignes sur les journaux propagandistes européens. Très amusant d’entendre Mariano Rajoy s’exclamer : “Nous voulons que l’Union européenne aille de l’avant”, “et je serai très clair sur ce sujet : ni l’euro, ni le marché unique, ni l’Union ne reviendront en arrière“. Les Espagnols peuvent prendre acte.
Messieurs, votre euro a été créé pour devenir du papier poubelle par ceux-là mêmes qui vous ont assis dans le fauteuil que vous occupez. Là est le point important et il est bien regrettable que nos deux acteurs continuent à nous jouer une saynète dont les habitués de ce blog connaissent parfaitement le terme. Le plus cocasse est de voir l’ombre du Lucky Luke européen, le servile président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, s’impliquer dans le ballet diplomatique européen pour faire durer le spectacle. C’est tellement pitoyable !
Bien évidemment, la crise avance et les marionnettes déballent leurs discours afin de faire avaler la pilule à leurs populations. C’est ainsi que François Hollande et son collègue espagnol ont eu l’occasion d’évoquer, en grands chefs qu’ils sont, le calendrier fixé par les leaders des nouveaux commissaires du peuple : “Nous avons décidé (sic) de lancer un processus de plus grande intégration économique et budgétaire de l’Union européenne”, et “nous devrons prendre d’importantes décisions en décembre” pour mettre en œuvre ces réformes.
F. Hollande a salué la rigueur espagnole et on guette les mesures qu’il annoncera pour le changement qu’attendent toujours les pauvres électeurs naïfs qui lui ont donné leur bulletin. F. Hollande peut toujours gloser sur les vertus d’une rigueur qu’il n’a pas encore mis en œuvre, lui qui chute à pic dans les sondages…
Beau parleur, F. Hollande montre les vertus de ces techniciens du verbe, bien formés dans les grandes écoles comme l’ENA (école des ANES). Le discours est vide, on parle de tout, on connaît les dossiers, mais il n’y a aucun avenir à proposer parce que l’on est un petit pantin servile sans hauteur. Un peu comme un certain N. Sarkozy qui évite soigneusement de montrer sa stature dans ce pays qu’il a tant abaissé pour satisfaire les amis Américains de Wall Street.
On appréciera enfin la belle pirouette de F. Hollande qui exprime ainsi ce qu’est devenu le principe de SOUVERAINETE : “L’Espagne, c’est sa souveraineté d’en décider, ou du principe ou du moment” de se mettre à plat ventre devant la BCE, la Commission européenne, sans oublier le prestigieux FMI dirigé par une bonne amie de M. Sarkozy et ses amis Américains.
De ce que nous comprenons, l’espagnol Mariano Rajoy attend les propositions officieuses de la BCE pour plier le genoux au nom de l’Espagne. Pas étonnant que M. Draghi ait fait le choix de rester en Europe plutôt que de se rendre à Jackson Hole…
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La rédaction