jeudi 30 août 2012

HSBC doit être fermée et sa direction poursuivie – Partie I


HSBC doit être fermée et sa direction poursuivie – Partie I
Jack Blum, qui a passé quatorze ans au Sous-comité anti-trust du Sénat et au Comité des Affaires étrangères du Sénat à mener des enquêtes sur le blanchiment de l’argent de la drogue, a publié une tribune dans Politico le 1er août, dans laquelle il dit qu’après lecture du rapport du Sénat sur le cas de blanchiment d’argent impliquant la Hong Kong and Shanghai Banking Cor­poration, la plus grande banque britannique et européenne, il est « convaincu que HSBC devrait être poursuivie au pénal, ainsi que les membres de son comité directeur et de son conseil d’administration. Le rapport et les auditions qui ont suivi ont montré que la banque avait violé en connaissance de cause de nombreuses lois relevant du pénal ».
Blum rappelle le cas de la Banque de crédit et commerce internationale, qui avait fait l’objet d’enquête et jugée coupable de crimes à la fin des années 1980, qui avait ensuite « été fermée et dont la direction avait été poursuivie. HSBC mérite le même traitement ».
Blum ironise sur le fait que le département de la Justice américaine négocie une amende d’un milliard de dollars avec HSBC, tout en l’autorisant à poursuivre ses activités, ce qui revient à payer un « ticket de parking », étant donné la taille et les profits de HSBC. « Le Congrès a mis une clause dans les lois contre le blanchiment d’argent, qui requiert que le gouverne­ment révoque la licence bancaire des firmes qui violent la loi », écrit Blum.

Ce que l’on appelle désormais le scandale du Libor et l’affaire du blanchiment d’argent par HSBC ne sont en réalité qu’une seule et même opération, une entreprise criminelle organisée par le syndicat des méga-banques transatlantiques basé à Lon­dres et par les banques centrales qu’il contrôle, y compris la Ré­serve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne.
Une part importante de l’estimation timide de 800 milliards de dollars par an de cash flow d’argent du crime organisé issus du trafic de drogue, a été injectée dans le système bancaire après la paralysie, en 2007-2008, du marché interbancaire centré sur la City (avec son taux Libor), et combinée à l’injection massive d’argent par les banques centrales, en grande partie menée par Timothy Geithner, dirigeant de la Réserve fédérale de New York de 2004 à 2009. Cela inclut des swaps massifs sur les monnaies établis à cette époque, qui ont toujours cours aujourd’hui. Durant son mandat à la Fed de New York, Geithner s’est assis sur les renseignements financiers collectés par les banques membres de la Fed, qui lui étaient communiqués et qui indiquaient des transactions massives en liquide chez nombre d’entre elles, associées au trafic mexicain de cocaïne. (Source : EIR)

LIESI

 




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