Le célèbre réseau social permet de nouveau la publication de vidéos de mises à mort par décapitation après les avoir interdites depuis mai 2013. Un revirement qui créé la polémique
Dans la journée de lundi, un utilisateur de Facebook, choqué, prévient la BBC de la présence d'une vidéo ultraviolente sur le réseau social. Les images montrent un homme au visage dissimulé décapitant une femme. Une scène qui se déroulerait au Mexique dans le milieu des cartels de la drogue, selon Arrêt sur images.
La vidéo est par ailleurs intitulée "Défi : est-ce que quelqu'un arrivera à regarder cette vidéo ?" Ces images avaient déjà suscité l'indignation des utilisateurs de Facebook en mai dernier, avant d'être retirées. Mais en ce début de semaine, l'entreprise de Mark Zuckerberg a changé d'avis.
Devant les demandes d'explications des utilisateurs et de différents médias comme la BBC, Facebook tente de se justifier, lundi. L'entreprise explique que les vidéos sanglantes sont autorisées sur son site tant que le commentaire assortissant les images a pour but de les "condamner" et non de les approuver.
"Facebook a toujours été une plateforme où les gens viennent partager leurs expériences, particulièrement lorsque celles-ci sont liées à des événements controversés sur le terrain comme des violations des droits de l'homme, des actes de terrorisme ou d'autres actions violentes. Les gens partagent ce genre de vidéos pour les condamner. S'ils en faisaient l'apologie, ou si les agissements filmés étaient encouragés, on aurait une approche différente", détaille ainsi Facebook dans un communiqué.
Mais la critique la plus entendue est certainement celle de David Cameron, un habitué des coups de gueule contre les réseaux sociaux. Le Premier ministre britannique a qualifié cette décision d’”irresponsable” et a choisi Twitter pour faire passer son message.
“C’est irresponsable de la part de Facebook de publier des vidéos de décapitation, surtout sans avertissement. Ils doivent expliquer leurs actions aux parents inquiets”, a condamné le Premier ministre. En faisant marche arrière sur ce sujet, Facebook vient de perdre quelques amis.
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La rédaction