Né en 1955 à Sidi Bouzid, Mohamed Brahmi était beaucoup plus un panarabe nassériste qu’un gaucho-trotskiste. Il était membre des Etudiants arabes progressistes et unionistes jusqu’en 2005, date à laquelle il a décidé de créer le Mouvement unioniste nassériste, un organe travaillant dans la clandestinité. Après la chute du régime Ben Ali, il créa le Mouvement du peuple, au nom duquel il a été élu à l’Assemblée constituante, y représentant la région de Sidi Bouzid, la ville dont les cybers-collabos et les mercenaires des Etats-Unis ont exploité la colère sociale pour déstabiliser la Tunisie. Mohamed Brahmi est un vieux militant qui a été arrêté en 1981 et en 1986, mais qui a été rapidement relâché en bénéficiant d’un non-lieu. Il appartient à une famille modeste mais digne, à l’inverse de la tribu de Mohamed Bouazizi.
Il a été parmi les tous premiers élus à critiquer violemment les représentants d’Ennahda au sein de cette Assemblée intellectuellement arriérée et moralement infecte. Parmi les premiers aussi à s’en prendre aux opportunistes du CPR et d’Ettakatol, dont celui qui fait office de président de l’Assemblée constituante, l’inqualifiable Mustapha Ben Jaafar. Il a eu l’audace de dire, à la face de tous ces collègues « élus » et viscéralement accrochés à leur 4700 dinars mensuel, que les élections du 23 octobre 2011 ont été trafiqué. Mais là où Mohamed Brahmi a dépassé les lignes rouges, c’est lorsqu’il a courageusement dénoncé la mainmise du Qatar sur la Tunisie, n’hésitant pas à dénoncer les traitres d’Ennahda et du CPR. Dès lors, son nom a rejoint la liste des personnalités à abattre. Tunisie-Secret vous l'a dit depuis plus d'une année, cette liste des personnalités politiques et intellectuelles à abattre existe et c'est notamment Lotfi Zitoune et Walid Bannani qui s'en occupent.
Les noms des terroristes qui ont assassiné Mohamed Brahmi et avant lui Chokri Belaïd ont été communiqués par le ministre de l’Intérieur lors de sa conférence de presse, tenue aujourd’hui même. Il s’agit de Boubaker el-Hakim, Lotfi Zine, Salman Marrakchi, Marwan Belhadj-Salah, Ezzeddine Abdelwali, Ali Herzi, Ahmed Rouiss et Kamel Ghadghadi. Il se trouve que Marwan Belhadj-Salah a été bel et bien tué en Syrie, à Alep, où il a été accomplir son « devoir » de djihadiste, après avoir pris part à l’assassinat de Chokri Belaïd. Il a pu quitter la Tunisie grâce au réseau mafieux et terroriste de Saïd Ferjani et Abdelhakim Belhadj. Si ce ministre de l’Intérieur censé assurer la sécurité des Tunisiens était compétent, il aurait su que Marwan Belhadj-Salah, plus connu sous le nom "Abou Ismail Al Farouk Attounsi" et originaire du Kram, est décédé fin juin 2013 en Syrie lors d’affrontements entre l’armée arabe syrienne et l’armée des traitres et des mercenaires islamo-atlantistes !
Bravo et mille Bravo pour cet excellent article
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