David Crossland, auteur d’un nouveau roman sur le complot néo-nazi, est le premier candidat juif pour le titre de chancelier d’Allemagne.
Selon certaines estimations, près de 200 personnes ont été tuées dans des actes de violence d’extrême-droite depuis 1990, qui ont été dirigés pour la plupart vers les étrangers à la peau foncée. Ces meurtres ont souvent été minimisés par les autorités et la société allemande comme des actes isolés de violence aléatoire, principalement en ex-RDA communiste.
Le complot a volé en éclat fin 2011 lorsque la police est tombée accidentellement sur une cellule néo-nazie : la résistance nationale-socialiste (NSU), dont les membres ont tué huit Turcs, un Grec et une policière allemande entre 2000 et 2007 et a réalisé deux attentats dans les quartiers d’immigrés à Cologne.
«J’ai commencé à écrire en 2007 avant que quiconque n’ait entendu parler de la NSU », a déclaré Crossland, ex correspondant de Reuters.
«Je décrivais la violence néo-nazie et j’ai été surpris de voir à quel point les autorités et les gens prenaient cela à la légère malgré les avertissements faits à propos de certaines parties d’ Allemagne de l’Est qui étaient des zones« interdites »pour quelqu’un qui n’avait pas l’air allemand. »
Les parallèles effectués entre la NSU réelle et les assassins néo-nazis de fiction dans «Le candidat juif» sont frappants, mais il s’agit d’une coïncidence. Le roman sorti à l’approche d’une élection, comprend les descriptions des réunions néo-nazis et leurs liens avec les services de sécurité.
Le roman pose aussi la question intéressante de savoir si l’Allemagne pourrait un jour avoir un chancelier juif. Il y avait une population juive de 670.000 personnes avant le régime nazi et l’holocauste. 29.000 résidaient en Allemagne en 1990. Aujourd’hui elle s’enorgueillit de sa population juive en croissance de plus de 200.000 personnes.
Crossland a 46 ans et a vécu en Allemagne depuis 1992. Selon lui, il n’est pas exclu que le pays élise un dirigeant juif. « C’est une perspective peu probable pour l’instant en raison uniquement d’un manque de politiciens juifs», a t-il dit.
« Le Candidat juif» est un thriller politique, il a été publié pendant la campagne électorale de septembre, en même temps que la révélation au grand jour d’une série de meurtres racistes qui est passée inaperçue pendant plus d’une décennie. Le roman met en lumière la violence de l’extrême droite qui sévit dans le pays depuis 1990 et qui a été passée sous silence pendant des années.
Le roman est construit sur une intrigue à suspense autour d’un politicien juif nommé Rudolf Gutman concourant pour le titre de chancelier en tant que candidat pour le parti social-démocrate de centre-gauche (SPD). Le thriller trépidant est raconté à travers les yeux d’un journaliste qui travaille pour un journal fictif à Londres et qui tombe sur un complot néo-nazi visant à tuer Gutman…
L’histoire met en scène l’Allemagne moderne et montre par l’aspect littéraire la dure réalité d’un pays qui a connu une augmentation certaine de la violence d’extrême droite depuis la réunification en 1990.Selon certaines estimations, près de 200 personnes ont été tuées dans des actes de violence d’extrême-droite depuis 1990, qui ont été dirigés pour la plupart vers les étrangers à la peau foncée. Ces meurtres ont souvent été minimisés par les autorités et la société allemande comme des actes isolés de violence aléatoire, principalement en ex-RDA communiste.
Le complot a volé en éclat fin 2011 lorsque la police est tombée accidentellement sur une cellule néo-nazie : la résistance nationale-socialiste (NSU), dont les membres ont tué huit Turcs, un Grec et une policière allemande entre 2000 et 2007 et a réalisé deux attentats dans les quartiers d’immigrés à Cologne.
«J’ai commencé à écrire en 2007 avant que quiconque n’ait entendu parler de la NSU », a déclaré Crossland, ex correspondant de Reuters.
«Je décrivais la violence néo-nazie et j’ai été surpris de voir à quel point les autorités et les gens prenaient cela à la légère malgré les avertissements faits à propos de certaines parties d’ Allemagne de l’Est qui étaient des zones« interdites »pour quelqu’un qui n’avait pas l’air allemand. »
Le procès d’un membre survivant de la NSU, Beate Zschaepe, a débuté à Munich le 6 mai 2012 après le suicide des deux hommes qui avaient fondée la NSU à la fin des années 1990, suite à l’échec d’un casse d’une banque en novembre 2011.
Les Allemands ont suivi de près le procès et le parlement mène sa propre enquête sur l’échec de la police et des services de sécurité, qui ont négligé la menace de l’extrême-droite et suspecté d’autres immigrants dans la responsabilité des meurtres.Les parallèles effectués entre la NSU réelle et les assassins néo-nazis de fiction dans «Le candidat juif» sont frappants, mais il s’agit d’une coïncidence. Le roman sorti à l’approche d’une élection, comprend les descriptions des réunions néo-nazis et leurs liens avec les services de sécurité.
Le roman pose aussi la question intéressante de savoir si l’Allemagne pourrait un jour avoir un chancelier juif. Il y avait une population juive de 670.000 personnes avant le régime nazi et l’holocauste. 29.000 résidaient en Allemagne en 1990. Aujourd’hui elle s’enorgueillit de sa population juive en croissance de plus de 200.000 personnes.
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La rédaction