La télévision « Al Arabiya » cite à l’instant des sources israéliennes selon lesquelles « les autorités nigérianes ont démantelé deux cellules du Hezbollah libanais qui prévoyaient des attentats contre des intérêts israéliens ». Trois ressortissants libanais auraient récemment été arrêtés au nord du Nigeria.
Ces révélations interviennent alors que le Bahreïn a placé le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, interdisant à ses ressortissants et à ses partis politiques tout contact avec le Parti de Dieu. Le Conseil de Coopération du Golfe doit de son côté se réunir dimanche 2 juin prochain pour prendre la même mesure contre le mouvement de Hassan Nasrallah, qui se voit ainsi accusé non seulement de terrorisme, mais aussi de crime contre l’humanité en Syrie, à Al-Qussayr et dans les banlieues de Damas.
L’infiltration du Hezbollah en Afrique de l’ouest n’est pas nouvelle. Le parti a profité de la lutte contre le terrorisme wahhabite pour accélérer les conversions au chiisme. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ou de relire nos révélations de mai 2008 concernant la création de cellules en Afrique.
Certains spécialistes de la lutte antiterroriste s’interrogent d’ailleurs sur une probable implication de l’Iran et du Hezbollah dans l’attentat commis au Niger contre les intérêts français, la semaine dernière. Les attaques contre Areva auraient ainsi été commanditées à Al-Qaïda en Afrique (AQMI), en sachant que les principaux chefs de l’organisation mère d’Ayman Al-Zawahiri sont réfugiés en Iran et sont de ce fait au service de Téhéran. L’attaque contre les Français est intervenue le jour même où Paris a accepté d’inscrire l’aile militaire du Hezbollah sur la liste noire des organisations terroristes. Aujourd’hui, ces soupçons sont encore plus crédibles, à la lumière du démantèlement des cellules du Hezbollah au Nigeria.
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