"Une pathétique Véronique Genest contre l’intraitable commissaire Caron
Par Thierry de Cabarrus, Chroniqueur politique
La comédienne est sortie très affaiblie de l’interrogatoire mené par les chroniqueurs de "On n’est pas couché". Non seulement elle n’a pas convaincu qu’elle n’était ni islamophobe, ni militante de la cause sioniste, mais elle a prouvé qu’elle n’était absolument pas préparée à la carrière politique à laquelle elle semble aspirer. Notre chroniqueur Thierry de Cabarrus est stupéfait.
Véronique Genest piégée comme une mouche dans la toile d’araignée de "On n’est pas couché" ! Celle qui, depuis vingt et un ans, joue le rôle de Julie Lescaut, solide fliquette à cheveux roux en lutte contre les violeurs, les voleurs et les assassins, s’est retrouvée à contre-emploi, samedi soir, sur France 2, dans l’émission de Laurent Ruquier.
Venue expliquer sa soudaine envie de faire de la politique en se présentant à la législative partielle des Français de l’Europe du Sud, notamment en Israël, elle s’est retrouvée prise sous le feu roulant des questions précises de Natacha Polony et d’Aymeric Caron.
On aurait dit une garde à vue puis un interrogatoire musclé, desquels la commissaire est sortie rincée, démontée, effondrée, à force de prendre des claques de la part des animateurs.
Ils traquaient chez elle (et ils ont trouvé) les moindres indices révélant non seulement cette islamophobie déjà exprimée dans les médias, mais aussi sa complaisance à soutenir sans le reconnaître la politique que je juge agressive d’Israël à l’égard de l’État palestinien.
Un traquenard de ses proches ?
Résultat, Véronique Genest a été confondue de manière implacable et définitive par les deux questionneurs. D’ailleurs, on l’a sentie tellement rincée par cet interrogatoire musclé qu’on s’est même demandé si la star de TF1 ne va pas vite renoncer à cette lubie de faire de la politique, après avoir pris conscience, peut-être, qu’elle n’était pas faite pour ce métier et qu’elle était tombée dans un traquenard.
Ce n’était pas "un traquenard" au sens où elle s’en est expliquée, furieuse, le lendemain de "ONPC" auprès de l’Agence France-Presse en constatant le désastre de sa prestation. En revanche, il semblait bien, au terme de l’émission, que la comédienne ait pu être piégée, instrumentalisée, manipulée par des proches issus de la droite dure israélienne, désireux d’exploiter sa notoriété d’actrice, sa grande gueule et ses tendances islamophobes et décomplexées pour faire avancer la cause sioniste auprès notamment des expatriés d’Israël.
Les noms de son mari puis du journaliste Jonathan-Simon Sellem, qui vit en Israël et qui a fondé le site en français "JSS-News" (dont elle serait la suppléante de la 8e circonscription, si le ticket va jusqu’au bout) ont été prononcés par Aymeric Caron sans qu’elle parvienne à convaincre qu’elle avait eu toute seule cette idée saugrenue.
L’État palestinien, "une fiction" ?
Le calvaire de Véronique Genest commence comme n’importe quelle garde à vue, si l’on s’en réfère aux épisodes de "Julie Lescaut" : la suspecte est abandonnée dans un coin, condamnée à mijoter pendant des heures avant de se retrouver, soudain, sous le feu de la lampe de l’interrogatoire.
Pendant 2 heures et demie, la voilà contrainte de regarder les autres invités se faire charrier, contredire, bousculer, sans pouvoir vraiment intervenir, se sentir exister. De quoi laisser monter l’angoisse, ce sentiment, très humain, d’être tombée dans un piège avant même que la première question ne lui soit adressée.
Une pique de temps en temps de la part de Laurent Ruquier pour lui faire dire qu’elle était sarkozyste ("mais non mais non", répond-t-elle à deux reprises sans convaincre personne), histoire de la maintenir sous pression pour après.
Et voilà que l’après devient le présent. Il est 1h34 du matin quand l’interrogatoire commence. Natacha Polony tape aussitôt dans le dur en expliquant qu’elle s’est rendue sur le site JSS-News du candidat député Jonathan-Simon Sellem et qu’il défend l’idée que l’état palestinien serait "une fiction". Véronique Genest conteste, dit "absolument pas, c’est totalement erroné" sans apporter le moindre argument pour étayer ses dénégations.
"C’est ce qu’il écrit", insiste la chroniqueuse, ce à quoi l’actrice répond en banalisant cette "position normale en Israël", "une opinion". La journaliste lui demande alors si elle soutient cette opinion et elle s’entend répondre : "Pourquoi parler de ça ?" avec une naïveté absolument invraisemblable.
Elle comptait sur sa "grande gueule"
Là, on se dit que quand même, Véronique Genest est moins maligne que Julie Lescaut et qu’elle aurait dû potasser son sujet. Qu’au lieu de cela, elle qui se présente comme totalement inculte en politique et désireuse d’apprendre, n’a pas fait les efforts minimum : elle n’a pas appris son texte et elle arrive à l’émission, comme on dit de manière familière, la gueule enfarinée.
On se demande alors si c’est du manque de respect pour tous ceux qui aiment la commissaire de TF1 ou alors, de l’inconscience coupable ? Car il ne suffit pas d’avoir comme elle dit elle-même une "grande gueule" pour passer l’obstacle d’une interview structurée comme un interrogatoire de police.
Cette fois, les questions se font plus précises à propos du site JSS-News : "C’est la position de la droite dure israélienne", dit le commissaire Caron qui, on va le voir, endosse le rôle du méchant policier.
Véronique Genest lui répond alors que "ce n’est pas le problème, que le problème c’est de savoir si l’état palestinien est un territoire inventé ou pas inventé" (à 2h28mn28s). Sans doute est-elle encore un peu consciente de l’énormité de ses propos parce qu’elle ajoute aussitôt : "Je ne pensais pas qu’on allait me poser ces questions." Donc on a la réponse à nos propres interrogations : elle ne s’est pas préparée, n’a pas peaufiné ses arguments pour répondre aux soupçons d’islamophobie et de sionisme. Incroyable, mais vrai !
Le "génocide indien" et "Mein Kampf"
Ensuite, le commissaire Caron n’a plus qu’à dérouler des faits que Véronique Genest est incapable de réfuter. Ainsi, dans une interview publiée sur le site de Jonathan-Simon Sellem, elle déclare que les musulmans sont "les plus grands colonisateurs et massacreurs" de l’histoire de l’Inde et qu’ils auraient commis le génocide de 80 millions d’Indiens.
Le journaliste lui demande ses sources historiques qu’elle s’avère incapable de fournir, et il lui oppose le démenti d’un historien dont il donne le nom et qui a démontré qu’il s’agissait de thèses purement politiques mises au point au XIXe siècle.
Caron, dans son rôle de méchant flic, relève ensuite que, lorsque l’intervieweur de Véronique Genest affirme que "Mein Kampf" serait "le livre le plus vendu dans les pays musulmans", elle répond : "on le sait tous !" (2h33mn20). Et voilà qu’elle le répète à ONPC : "Bien sûr qu’on le sait tous !"
Le journaliste rétorque qu’il s’agit de rumeur et lui demande avec insistance quels sont ses chiffres ?" Elle consent alors à reculer un peu : "J’ai pas dit ’le plus vendu’. Il est interdit partout et il est vendu, je veux dire, on le sait..."
Caron pose alors la question qui tue : pourquoi a-t-elle parlé de "Mein Kampf" ? Parce que, répond elle, "on m’a posé la question" et que "je suis trop gentille".
Là, on reste confondus par l’invraisemblance de cette réponse, tellement à côté, tellement "tarte" même qu’on se demande soudain si on a affaire à une comédienne renommée de 57 ans ou à une petite fille. On se dit alors que Véronique Genest est incapable d’assumer les énormités qu’elle raconte "pour faire plaisir" et qu’elle préfère, entre deux rôles, jouer à cet instant celui d’une idiote ou d’une débutante.
Toutes ses déclarations enregistrées
Le reste n’est pas très intéressant car tout est dit. C’est l’épisode assez lamentable du tweet islamophobe : Véronique Genest tente d’expliquer en bafouillant comment elle se serait fait piéger par Twitter (à 2h45mn) avant de s’entendre dire par Natacha Polony que si elle veut faire de la politique, elle doit se montrer prudente et "mesurer le poids des mots". Ce à quoi, la comédienne sort cette phrase à la fois ronflante et mystérieuse sur le politiquement correct : "Mais à force de dire des choses qui n’ont plus de sens, on finit par perdre le vrai sens des choses."
La suite est dans la même veine, avec cependant un manque de conviction de plus en plus flagrant de la part de l’actrice qui, à deux reprises, semble vouloir jeter l’éponge en disant "je suis fatiguée". Décidément, c’est flagrant : on se croirait dans un épisode de "Julie Lescaut" quand le suspect, épuisé par un interrogatoire serré, ne sait plus où il en est et semble prêt à signer ses aveux.
Ici, pas besoin de papier signé, toutes ses déclarations sont enregistrées. Et si Véronique Genest déclare qu’elle n’est pas d’extrême droite, ce qu’on veut bien croire (en 2002, rappelle Laurent Ruquier, elle a voté Chirac et défilé contre le Front national), elle confirme sans le vouloir ce soupçon qu’elle serait proche de la droite dure israélienne.
Aymeric Caron lance cette phrase à la fin comme on ouvre un piège : "L’extrême droite française et l’extrême droite israélienne, c’est pas du tout les mêmes extrêmes droites." Et la comédienne tombe dedans en confirmant ces propos mot pour mot... avant de réaliser que peut-être, cela pourrait passer pour un aveu.
Elle tente d’expliquer alors que le candidat député Jonathan-Simon Sellem "n’est pas du tout d’extrême droite française ni surtout d’extrême droite israélienne, c’est totalement faux". Les téléspectateurs, eux, se seront fait une opinion."
http://leplus.nouvelobs.com/contrib...
CAPJPO-EuroPalestine
Par Thierry de Cabarrus, Chroniqueur politique
La comédienne est sortie très affaiblie de l’interrogatoire mené par les chroniqueurs de "On n’est pas couché". Non seulement elle n’a pas convaincu qu’elle n’était ni islamophobe, ni militante de la cause sioniste, mais elle a prouvé qu’elle n’était absolument pas préparée à la carrière politique à laquelle elle semble aspirer. Notre chroniqueur Thierry de Cabarrus est stupéfait.
Véronique Genest piégée comme une mouche dans la toile d’araignée de "On n’est pas couché" ! Celle qui, depuis vingt et un ans, joue le rôle de Julie Lescaut, solide fliquette à cheveux roux en lutte contre les violeurs, les voleurs et les assassins, s’est retrouvée à contre-emploi, samedi soir, sur France 2, dans l’émission de Laurent Ruquier.
Venue expliquer sa soudaine envie de faire de la politique en se présentant à la législative partielle des Français de l’Europe du Sud, notamment en Israël, elle s’est retrouvée prise sous le feu roulant des questions précises de Natacha Polony et d’Aymeric Caron.
On aurait dit une garde à vue puis un interrogatoire musclé, desquels la commissaire est sortie rincée, démontée, effondrée, à force de prendre des claques de la part des animateurs.
Ils traquaient chez elle (et ils ont trouvé) les moindres indices révélant non seulement cette islamophobie déjà exprimée dans les médias, mais aussi sa complaisance à soutenir sans le reconnaître la politique que je juge agressive d’Israël à l’égard de l’État palestinien.
Un traquenard de ses proches ?
Résultat, Véronique Genest a été confondue de manière implacable et définitive par les deux questionneurs. D’ailleurs, on l’a sentie tellement rincée par cet interrogatoire musclé qu’on s’est même demandé si la star de TF1 ne va pas vite renoncer à cette lubie de faire de la politique, après avoir pris conscience, peut-être, qu’elle n’était pas faite pour ce métier et qu’elle était tombée dans un traquenard.
Ce n’était pas "un traquenard" au sens où elle s’en est expliquée, furieuse, le lendemain de "ONPC" auprès de l’Agence France-Presse en constatant le désastre de sa prestation. En revanche, il semblait bien, au terme de l’émission, que la comédienne ait pu être piégée, instrumentalisée, manipulée par des proches issus de la droite dure israélienne, désireux d’exploiter sa notoriété d’actrice, sa grande gueule et ses tendances islamophobes et décomplexées pour faire avancer la cause sioniste auprès notamment des expatriés d’Israël.
Les noms de son mari puis du journaliste Jonathan-Simon Sellem, qui vit en Israël et qui a fondé le site en français "JSS-News" (dont elle serait la suppléante de la 8e circonscription, si le ticket va jusqu’au bout) ont été prononcés par Aymeric Caron sans qu’elle parvienne à convaincre qu’elle avait eu toute seule cette idée saugrenue.
L’État palestinien, "une fiction" ?
Le calvaire de Véronique Genest commence comme n’importe quelle garde à vue, si l’on s’en réfère aux épisodes de "Julie Lescaut" : la suspecte est abandonnée dans un coin, condamnée à mijoter pendant des heures avant de se retrouver, soudain, sous le feu de la lampe de l’interrogatoire.
Pendant 2 heures et demie, la voilà contrainte de regarder les autres invités se faire charrier, contredire, bousculer, sans pouvoir vraiment intervenir, se sentir exister. De quoi laisser monter l’angoisse, ce sentiment, très humain, d’être tombée dans un piège avant même que la première question ne lui soit adressée.
Une pique de temps en temps de la part de Laurent Ruquier pour lui faire dire qu’elle était sarkozyste ("mais non mais non", répond-t-elle à deux reprises sans convaincre personne), histoire de la maintenir sous pression pour après.
Et voilà que l’après devient le présent. Il est 1h34 du matin quand l’interrogatoire commence. Natacha Polony tape aussitôt dans le dur en expliquant qu’elle s’est rendue sur le site JSS-News du candidat député Jonathan-Simon Sellem et qu’il défend l’idée que l’état palestinien serait "une fiction". Véronique Genest conteste, dit "absolument pas, c’est totalement erroné" sans apporter le moindre argument pour étayer ses dénégations.
"C’est ce qu’il écrit", insiste la chroniqueuse, ce à quoi l’actrice répond en banalisant cette "position normale en Israël", "une opinion". La journaliste lui demande alors si elle soutient cette opinion et elle s’entend répondre : "Pourquoi parler de ça ?" avec une naïveté absolument invraisemblable.
Elle comptait sur sa "grande gueule"
Là, on se dit que quand même, Véronique Genest est moins maligne que Julie Lescaut et qu’elle aurait dû potasser son sujet. Qu’au lieu de cela, elle qui se présente comme totalement inculte en politique et désireuse d’apprendre, n’a pas fait les efforts minimum : elle n’a pas appris son texte et elle arrive à l’émission, comme on dit de manière familière, la gueule enfarinée.
On se demande alors si c’est du manque de respect pour tous ceux qui aiment la commissaire de TF1 ou alors, de l’inconscience coupable ? Car il ne suffit pas d’avoir comme elle dit elle-même une "grande gueule" pour passer l’obstacle d’une interview structurée comme un interrogatoire de police.
Cette fois, les questions se font plus précises à propos du site JSS-News : "C’est la position de la droite dure israélienne", dit le commissaire Caron qui, on va le voir, endosse le rôle du méchant policier.
Véronique Genest lui répond alors que "ce n’est pas le problème, que le problème c’est de savoir si l’état palestinien est un territoire inventé ou pas inventé" (à 2h28mn28s). Sans doute est-elle encore un peu consciente de l’énormité de ses propos parce qu’elle ajoute aussitôt : "Je ne pensais pas qu’on allait me poser ces questions." Donc on a la réponse à nos propres interrogations : elle ne s’est pas préparée, n’a pas peaufiné ses arguments pour répondre aux soupçons d’islamophobie et de sionisme. Incroyable, mais vrai !
Le "génocide indien" et "Mein Kampf"
Ensuite, le commissaire Caron n’a plus qu’à dérouler des faits que Véronique Genest est incapable de réfuter. Ainsi, dans une interview publiée sur le site de Jonathan-Simon Sellem, elle déclare que les musulmans sont "les plus grands colonisateurs et massacreurs" de l’histoire de l’Inde et qu’ils auraient commis le génocide de 80 millions d’Indiens.
Le journaliste lui demande ses sources historiques qu’elle s’avère incapable de fournir, et il lui oppose le démenti d’un historien dont il donne le nom et qui a démontré qu’il s’agissait de thèses purement politiques mises au point au XIXe siècle.
Caron, dans son rôle de méchant flic, relève ensuite que, lorsque l’intervieweur de Véronique Genest affirme que "Mein Kampf" serait "le livre le plus vendu dans les pays musulmans", elle répond : "on le sait tous !" (2h33mn20). Et voilà qu’elle le répète à ONPC : "Bien sûr qu’on le sait tous !"
Le journaliste rétorque qu’il s’agit de rumeur et lui demande avec insistance quels sont ses chiffres ?" Elle consent alors à reculer un peu : "J’ai pas dit ’le plus vendu’. Il est interdit partout et il est vendu, je veux dire, on le sait..."
Caron pose alors la question qui tue : pourquoi a-t-elle parlé de "Mein Kampf" ? Parce que, répond elle, "on m’a posé la question" et que "je suis trop gentille".
Là, on reste confondus par l’invraisemblance de cette réponse, tellement à côté, tellement "tarte" même qu’on se demande soudain si on a affaire à une comédienne renommée de 57 ans ou à une petite fille. On se dit alors que Véronique Genest est incapable d’assumer les énormités qu’elle raconte "pour faire plaisir" et qu’elle préfère, entre deux rôles, jouer à cet instant celui d’une idiote ou d’une débutante.
Toutes ses déclarations enregistrées
Le reste n’est pas très intéressant car tout est dit. C’est l’épisode assez lamentable du tweet islamophobe : Véronique Genest tente d’expliquer en bafouillant comment elle se serait fait piéger par Twitter (à 2h45mn) avant de s’entendre dire par Natacha Polony que si elle veut faire de la politique, elle doit se montrer prudente et "mesurer le poids des mots". Ce à quoi, la comédienne sort cette phrase à la fois ronflante et mystérieuse sur le politiquement correct : "Mais à force de dire des choses qui n’ont plus de sens, on finit par perdre le vrai sens des choses."
La suite est dans la même veine, avec cependant un manque de conviction de plus en plus flagrant de la part de l’actrice qui, à deux reprises, semble vouloir jeter l’éponge en disant "je suis fatiguée". Décidément, c’est flagrant : on se croirait dans un épisode de "Julie Lescaut" quand le suspect, épuisé par un interrogatoire serré, ne sait plus où il en est et semble prêt à signer ses aveux.
Ici, pas besoin de papier signé, toutes ses déclarations sont enregistrées. Et si Véronique Genest déclare qu’elle n’est pas d’extrême droite, ce qu’on veut bien croire (en 2002, rappelle Laurent Ruquier, elle a voté Chirac et défilé contre le Front national), elle confirme sans le vouloir ce soupçon qu’elle serait proche de la droite dure israélienne.
Aymeric Caron lance cette phrase à la fin comme on ouvre un piège : "L’extrême droite française et l’extrême droite israélienne, c’est pas du tout les mêmes extrêmes droites." Et la comédienne tombe dedans en confirmant ces propos mot pour mot... avant de réaliser que peut-être, cela pourrait passer pour un aveu.
Elle tente d’expliquer alors que le candidat député Jonathan-Simon Sellem "n’est pas du tout d’extrême droite française ni surtout d’extrême droite israélienne, c’est totalement faux". Les téléspectateurs, eux, se seront fait une opinion."
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La rédaction