L'Arabie saoudite accuse l'Iran d'avoir violé son territoire dans une zone riche en gisements de gaz et de pétrole et réfléchit à sa réponse.
Dans une lettre déposée à l'Onu, les autorités saoudiennes dénoncent le survol à plusieurs reprises de gisements de gaz à Hasba par des hélicoptères iraniens et l'interception d'un vaisseau appartenant au géant pétrolier Saudi Aramco par deux navires de la marine iranienne.
"J'ai remis au secrétaire général Ban Ki-moon une lettre détaillant les violations de l'Iran aux conventions et traités officiels signés entre Téhéran et l'Arabie saoudite", a déclaré l'ambassadeur d'Arabie saoudite auprès de l'Onu, Abdullah al Moualimi, rapporte le quotidien Okaz lundi.
Le représentant de Ryad à l'Onu a ajouté que son gouvernement n'appelait pas à une intervention internationale mais "(étudiait) la réponse appropriée à adopter".
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait parvenir une lettre à son homologue iranien, réclamant qu'un tel incident ne se répète pas et insistant sur le fait que la région concernée appartenait à l'Arabie saoudite, selon des accords signés en 1968, a également déclaré Moualimi.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire, arguant que la question dépendait du ministère de la Défense, où aucun porte-parole n'était disponible dans l'immédiat.
Les relations entre les deux pays, séparés par les 250 km du Golfe, sont notoirement tendues. L'Arabie saoudite, sunnite, accuse l'Iran de chercher à provoquer un soulèvement de la population chiite dans l'est du pays au riche sous-sol, ce que Téhéran dément.
Dans une lettre déposée à l'Onu, les autorités saoudiennes dénoncent le survol à plusieurs reprises de gisements de gaz à Hasba par des hélicoptères iraniens et l'interception d'un vaisseau appartenant au géant pétrolier Saudi Aramco par deux navires de la marine iranienne.
"J'ai remis au secrétaire général Ban Ki-moon une lettre détaillant les violations de l'Iran aux conventions et traités officiels signés entre Téhéran et l'Arabie saoudite", a déclaré l'ambassadeur d'Arabie saoudite auprès de l'Onu, Abdullah al Moualimi, rapporte le quotidien Okaz lundi.
Le représentant de Ryad à l'Onu a ajouté que son gouvernement n'appelait pas à une intervention internationale mais "(étudiait) la réponse appropriée à adopter".
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait parvenir une lettre à son homologue iranien, réclamant qu'un tel incident ne se répète pas et insistant sur le fait que la région concernée appartenait à l'Arabie saoudite, selon des accords signés en 1968, a également déclaré Moualimi.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire, arguant que la question dépendait du ministère de la Défense, où aucun porte-parole n'était disponible dans l'immédiat.
Les relations entre les deux pays, séparés par les 250 km du Golfe, sont notoirement tendues. L'Arabie saoudite, sunnite, accuse l'Iran de chercher à provoquer un soulèvement de la population chiite dans l'est du pays au riche sous-sol, ce que Téhéran dément.
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La rédaction