De nos jours, la propagande intervient nécessairement dans tout ce qui a un peu d’importance sur le plan social, que ce soit dans le domaine de la politique, de la finance, de l’industrie, de l’agriculture, de la charité ou de l’enseignement. La propagande est l’organe exécutif du gouvernement invisible… L’important pour les hommes d’état contemporains n’est pas tant de savoir plaire à l’opinion que de savoir l’amener à partager leurs vues.” (Edward Bernays, 1928)
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Résistance politique: La réponse à 1984 est 1871…
Quel fut le résultat réel de la révolution de 1789 dans notre société ? Pierre Kropotkine dans son excellente analyse “La Grande Révolution 1789-1793” nous dit: “Ces deux grandes conquêtes sont l’abolition du servage et l’abolition du pouvoir absolu, qui ont conféré à l’individu des libertés personnelles dont le serf et le sujet du roi n’osaient rêver, et qui ont amené, en même temps, le développement de la bourgeoisie et du régime capitaliste.” En fait ce ne fut sur la durée, que le remplacement d’une aristocratie par une autre pour la simple et bonne raison que la République est dans son fondement même un principe aristocratique, à savoir, le pouvoir aux “meilleurs”, à ceux qui s’auto-proclament tels et font valider le schéma par le peuple au moyen de l’élection, source de délégation de pouvoir et donc de déni démocratique par une caste sur une autre. De l’aristocratie à l’oligarchie, il n’y a qu’un pas qui a toujours été franchi dans l’histoire. L’histoire moderne n’est en cela nullement différente.
L’oligarchie politique a toujours eu peur de la masse, qu’elle voit comme une bête qu’il faut garder en laisse, attachée à un poteau. Il a donc toujours été nécessaire de manipuler les peuples afin de les garder dans la “ligne de l’acceptable”, celle des intérêts privés des oligarques et non pas celle de l’intérêt général défavorable à l’oligarchie. La révolution française s’est terminée par le coup d’état de 1799 qui mena Bonaparte au pouvoir. Depuis lors, les successions d’empires, de monarchies constitutionnelles et de républiques n’ont fait qu’amplifier le contrôle et l’assujetissement de l’intérêt général du peuple aux intérêts particuliers du plus petit nombre. Nous vivons, bon an mal an, au travers des régimes politiques, en dictature douce. Celle qui n’engendre pas de goulags, celle qui vit de l’illusion démocratique qu’elle perpétue pour endormir le peuple et imposer le statu quo socio-politique oligarchique.
Au XIXème siècle jusqu’à environ la période de l’entre deux guerres et la grande dépression des années 1930 le politique et la finance (et l’industrie) se comportaient de manière symbiotique, l’un ayant besoin de l’autre en permanence, ceci n’est plus vrai depuis l’entre deux guerres, comme le montre les recherches d’historiens tels qu’Antony Sutton, Howard Zinn ou Annie Lacroix-Riz pour la France. C’est en effet vers cette époque (notre citation de Bernays en introduction de cet article date de … 1928…) que le financier a définitivement pris le pas sur le politque, à savoir que le politique depuis cette époque ne peut exister que grâce et pour le monde financier et industriel transnational.
Nous sommes passés de l’époque où nous étions forcés par la manipulation à accepter des décisions impopulaires servant encore quelque peu un intérêt général (des “concessions” étaient faites par les oligarques devant les luttes sociales féroces qui parvenaient encore à miner le pouvoir politique), à une époque où nous sommes manipulés pour accepter des idées et des actions saugrenues voire criminelles émanant de l’oligarchie et qui n’ont pour seul but que de satisfaire les intérêts du plus petit nombre, sans aucune considération pour les conséquences potentielles occasionnées aux peuples collectivement et individuellement.
Alors que le politique est devenu le vassal et le maître d’œuvre dans l’application des désidératas de l’oligarchie financière et industrielle, le système dans son intégralité a vu ses fondements changer pour celui d’une corruption sur une échelle encore jamais vue jusqu’ici. Ce glissement de valeur a fait basculer le système oligarchique dans la criminalité où les gouvernements et les régulateurs sont devenus les propriétés et les larbins des cartels financiers et industriels. Prenons pour exemple en France la triste loi de 1973 interdisant à la Banque de France de prêter directement à l’état français, forçant celui-ci à s’endetter auprès de banques privées à des taux d’intérêts usuriers augmentant la dette astronomiquement et exponentielleemnt au fil des années, ou les commissaires européens non élus, mis en places par des intérêts privés, les membres du congrès états-unien ne répondant qu’aux demandes des lobbyistes et non plus de leurs constituants, les portes tourniquets d’arrière-scène entre les gouvernements et les cartels industriels et financiers: le directeur de la BCE, ancien de Goldman Sachs, le cabinet d’Obama émanant en grande partie de la même institution financière, des cadres légaux des géants pharmaceutiques et chimiques impliqués dans les institutions régulatrices du gouvernement américain (Monsanto, Merck à la FDA), pour ne citer que quelques exemples de noyautage en règle dans la plus pure méthodologie trotskiste (Note: Trotski qui fut lui-même un agent de Wall Street comme l’historien Antony Sutton l’a démontré sans contestation possible dans son ouvrage “Wall Street et la révolution bolchévique ”).
Le plus puissant de tous les complexes militaro-industriel, celui des Etats-Unis dont tous les autres des pays occidentaux sont les vassaux, persuade à grand renfort de propagande médiatique de ses compagnies de relation publique, dont les grands médias font partie (comme Fox News, Fox Network et son subside du soi-disant History Channel, CNN et la presse écrite assujettie), que la sécurité nationale est menacée en permanence par des “terroristes” terrés dans les grottes d’Afghanistan et dont le réseau “mondial” est une menace pour la sécurité publique, forçant ainsi le “monde libre” à guerroyer indéfiniment aux quatre coins de la planète. La réalité est que la “guerre contre le terrorisme” est une complète fabrication des mêmes complexes militaro-industriels, que les “terroristes” sont des pions et exécutants d’un plan de déstabilisation géopolitique du monde afin que l’empire moderne puisse s’approprier et contrôler les ressources naturelles et humaines de la planète.
Pendant ce temps là, l’oligarchie implose l’économie, pompe les richesses existantes pour qu’elles soient contrôlées dans encore moins de mains possibles et les citoyens de tout l’occident se retrouve de plus en plus au chômage, ou condamné à avoir leur boulot délocalisé au profit… du profit toujours plus grand réalisé par l’industrie monopoliste transnationale.
Ce faisant, les corporations, les cartels de la finance et de l’industrie monopolistes gagnent toujours plus en influence et en puissance, achètent tout, des médias, aux politiciens, en passant par les scientifiques, historiens, sociologues et institutions gouvernementales et privées, quasiment tous récupérés à terme par la vaste machine propagandiste. Ceci leur permet d’intoxiquer toujours plus les populations à croire que ce qui est bon pour l’oligarchie et bon pour les peuples… Nous avons étudié sur ce blog à plusieurs reprises l’influence eugéniste inhérente à “l’élite auto-proclamée”, qui la pousse à regarder les peuples comme des cafards à éliminer. Nous avons vu comment Lénine, Trotski, Hitler, Staline, Mao, Pinochet, le Shah d’Iran, Saddam Hussein et les familles royales féodales du Golfe étaient et sont tous des créatures de la haute finance internationale, que ces criminels remplissaient certaines fonctions économico-politiques au service de leurs maîtres de Wall Street et de la City de Londres. Barack Obama est financé essentiellement par Goldman Sachs, les Bush père et fils l’étaient par l’industrie monopoliste pétrolière US, Sarkozy a passé cinq ans à retourner des services pour ceux (financiers, milliardaires et … ministère des affaires étrangères américain) qui l’ont mis au pouvoir, et Hollande qui, avant son élection, allait prêter allégence aux banquiers de la City de Londres et les rassurait sur le fait qu’il ne “serait pas dangereux pour les marchés” en bon foie-jaune pseudo-socialiste qu’il a toujours été.
Tout ceci est essentiellement rendu possible grâce à la servilité absolue de la presse audio-visuelle et écrite, qui dans toutes les nations occidentales, sert ses maîtres-payeurs et bailleurs de fonds. Comme le prévoyait le visionnaire film hollywoodien “Network” dans les années 1970, la manipulation extrême médiatique a rendu les citoyens serviles, dépendants et décérébrés. Pis que cela, la propagande parvient jusqu’ici (c’est en train de changer dû à l’explosion d’indépendence et de sources alternatives d’information fournies par l’internet, véritable révolution de l’information, mais aussi sous influence soyons-en persuadé…) à faire croire aux citoyens que penser en dehors du moule de la pensée unique oligarchique est déviant, socialement incorrect, et source de terrorisme intellectuel avant que de terrorisme tout court, justifiant un durcissement des régimes politiques pas à pas sous couvert de “sécurité publique” et afin de muselage de la dissidence. La pensée critique, la radicalité envers la servilité à l’idéologie dominante sont présentées comme des tares, des désordres psychiques qui mènent au chaos social alors que la structure même de la société baignant dans une idéologie lénifiante mène à la destruction inévitable de l’humanité. Nous baignons dans le mensonge et l’absurde permanents poussés à l’extrême !
Ceci dit, la vaste majorité d’entre nous pense toujours que bombarder et massacrer des civils est mal, que la torture est mal, que la corruption est mal, quoi qu’essaient de nous faire croire les médias pour qui, suivant les directives de leurs maîtres à penser sont entrés dans la phase propagandiste de nous faire gober que “La guerre est la paix”, que “l’ignorance est le savoir” et que tout contestataire du dogme est un déviant, sociopathe, qui relèvera bientôt de la pathologie mentale, menant les régimes à légitimer comme en URSS auparavant, la mise sous tutelle psychiatrique des dissidents. Ne souriez pas !… Nous y arrivons à grands pas ! Certains en France et aileurs le prônent depuis un moment déjà.
Une des forces de la propagande est de maintenir la division des citoyens sur les lignes illusoires et fabriquées des soi-disant divergences politiques (faux paradigme gauche-droite-centre), ethniques (renforcement programmé du communautarisme religieux et culturel) pour ne citer que les plus importantes.
Tout ceci n’est pas inéluctable, il suffit de dire NON à ce schéma préfabriqué qui ne sert que des intérêts spécifiques et le consensus du statu quo oligarchique. Des citoyens informés, éclairés et surout solidaires et unis au delà des communautarisme fictifs politiques et religieux, sont la source, le terreau de l’émancipation sociale. Le boulot des oligarques est de nous maintenir divisés coûte que coûte, notre boulot est de nous unifier en faisant fi des différences, car notre but commun est le même.
La division et l’acceptance béate de son inéluctabilité nous livre pieds et poings liés à l’oligarchie.
Il n’y a plus de gauche ni de droite, il n’y a plus de chrétiens, de musulmans ou de juifs, il n’y a plus de classe laborieuse et de classe moyenne, il n’y a plus de blancs, de noirs, de jaunes, de verts ni de bleus… Il n’y a que des humains qui ensemble œuvrent pour le bien commun sur la voie de l’unification et de l’émancipation réelle. Nous devons tous crier, hurler ensemble et surtout AGIR ensemble, de telle façon que rien de tout cela ne puisse plus être ignoré.
C’est la voie.
Cela peut-être fait.
L’Histoire l’a prouvé.
Le temps est venu de commencer à faire entendre cette voix de l’unité comme Victor Hugo le disait: “Aucune armée ne peut résistaer à une idée dont l’heure est venue.”
La réponse au Nouvel Ordre Mondial orwellien que l’oligarchie nous impose est un modèle de société proche de ce que furent la Commune de Paris et la révolution espagnole de 1936-39.
La réponse à 1984 est 1871… Avant que de décider ce que sera la nouvelle société et comment nous la gérerons il nous faut:
Union
Solidarité
Pour que l’humanité ne survive plus… mais qu’elle vive ! Pour que vienne enfin le règne de l’humanité, rien que l’humanité, par et pour l’humanité. Remémorons-nous le film “Norma Rae” (Martin Ritt, 1979), lorsque la petite Sally Fields incarnant Norma Rae lève sa pancarte bout de carton écrite à la main au milieu des machines rugissantes, “UNION” et de voir les ouvriers un par un arrêter leur machine jusqu’à ce que le silence règne.
“UNION” sinon rien…
Par Résistance 71
Le 7 Octobre 2012
L’oligarchie politique a toujours eu peur de la masse, qu’elle voit comme une bête qu’il faut garder en laisse, attachée à un poteau. Il a donc toujours été nécessaire de manipuler les peuples afin de les garder dans la “ligne de l’acceptable”, celle des intérêts privés des oligarques et non pas celle de l’intérêt général défavorable à l’oligarchie. La révolution française s’est terminée par le coup d’état de 1799 qui mena Bonaparte au pouvoir. Depuis lors, les successions d’empires, de monarchies constitutionnelles et de républiques n’ont fait qu’amplifier le contrôle et l’assujetissement de l’intérêt général du peuple aux intérêts particuliers du plus petit nombre. Nous vivons, bon an mal an, au travers des régimes politiques, en dictature douce. Celle qui n’engendre pas de goulags, celle qui vit de l’illusion démocratique qu’elle perpétue pour endormir le peuple et imposer le statu quo socio-politique oligarchique.
Au XIXème siècle jusqu’à environ la période de l’entre deux guerres et la grande dépression des années 1930 le politique et la finance (et l’industrie) se comportaient de manière symbiotique, l’un ayant besoin de l’autre en permanence, ceci n’est plus vrai depuis l’entre deux guerres, comme le montre les recherches d’historiens tels qu’Antony Sutton, Howard Zinn ou Annie Lacroix-Riz pour la France. C’est en effet vers cette époque (notre citation de Bernays en introduction de cet article date de … 1928…) que le financier a définitivement pris le pas sur le politque, à savoir que le politique depuis cette époque ne peut exister que grâce et pour le monde financier et industriel transnational.
Nous sommes passés de l’époque où nous étions forcés par la manipulation à accepter des décisions impopulaires servant encore quelque peu un intérêt général (des “concessions” étaient faites par les oligarques devant les luttes sociales féroces qui parvenaient encore à miner le pouvoir politique), à une époque où nous sommes manipulés pour accepter des idées et des actions saugrenues voire criminelles émanant de l’oligarchie et qui n’ont pour seul but que de satisfaire les intérêts du plus petit nombre, sans aucune considération pour les conséquences potentielles occasionnées aux peuples collectivement et individuellement.
Alors que le politique est devenu le vassal et le maître d’œuvre dans l’application des désidératas de l’oligarchie financière et industrielle, le système dans son intégralité a vu ses fondements changer pour celui d’une corruption sur une échelle encore jamais vue jusqu’ici. Ce glissement de valeur a fait basculer le système oligarchique dans la criminalité où les gouvernements et les régulateurs sont devenus les propriétés et les larbins des cartels financiers et industriels. Prenons pour exemple en France la triste loi de 1973 interdisant à la Banque de France de prêter directement à l’état français, forçant celui-ci à s’endetter auprès de banques privées à des taux d’intérêts usuriers augmentant la dette astronomiquement et exponentielleemnt au fil des années, ou les commissaires européens non élus, mis en places par des intérêts privés, les membres du congrès états-unien ne répondant qu’aux demandes des lobbyistes et non plus de leurs constituants, les portes tourniquets d’arrière-scène entre les gouvernements et les cartels industriels et financiers: le directeur de la BCE, ancien de Goldman Sachs, le cabinet d’Obama émanant en grande partie de la même institution financière, des cadres légaux des géants pharmaceutiques et chimiques impliqués dans les institutions régulatrices du gouvernement américain (Monsanto, Merck à la FDA), pour ne citer que quelques exemples de noyautage en règle dans la plus pure méthodologie trotskiste (Note: Trotski qui fut lui-même un agent de Wall Street comme l’historien Antony Sutton l’a démontré sans contestation possible dans son ouvrage “Wall Street et la révolution bolchévique ”).
Le plus puissant de tous les complexes militaro-industriel, celui des Etats-Unis dont tous les autres des pays occidentaux sont les vassaux, persuade à grand renfort de propagande médiatique de ses compagnies de relation publique, dont les grands médias font partie (comme Fox News, Fox Network et son subside du soi-disant History Channel, CNN et la presse écrite assujettie), que la sécurité nationale est menacée en permanence par des “terroristes” terrés dans les grottes d’Afghanistan et dont le réseau “mondial” est une menace pour la sécurité publique, forçant ainsi le “monde libre” à guerroyer indéfiniment aux quatre coins de la planète. La réalité est que la “guerre contre le terrorisme” est une complète fabrication des mêmes complexes militaro-industriels, que les “terroristes” sont des pions et exécutants d’un plan de déstabilisation géopolitique du monde afin que l’empire moderne puisse s’approprier et contrôler les ressources naturelles et humaines de la planète.
Pendant ce temps là, l’oligarchie implose l’économie, pompe les richesses existantes pour qu’elles soient contrôlées dans encore moins de mains possibles et les citoyens de tout l’occident se retrouve de plus en plus au chômage, ou condamné à avoir leur boulot délocalisé au profit… du profit toujours plus grand réalisé par l’industrie monopoliste transnationale.
Ce faisant, les corporations, les cartels de la finance et de l’industrie monopolistes gagnent toujours plus en influence et en puissance, achètent tout, des médias, aux politiciens, en passant par les scientifiques, historiens, sociologues et institutions gouvernementales et privées, quasiment tous récupérés à terme par la vaste machine propagandiste. Ceci leur permet d’intoxiquer toujours plus les populations à croire que ce qui est bon pour l’oligarchie et bon pour les peuples… Nous avons étudié sur ce blog à plusieurs reprises l’influence eugéniste inhérente à “l’élite auto-proclamée”, qui la pousse à regarder les peuples comme des cafards à éliminer. Nous avons vu comment Lénine, Trotski, Hitler, Staline, Mao, Pinochet, le Shah d’Iran, Saddam Hussein et les familles royales féodales du Golfe étaient et sont tous des créatures de la haute finance internationale, que ces criminels remplissaient certaines fonctions économico-politiques au service de leurs maîtres de Wall Street et de la City de Londres. Barack Obama est financé essentiellement par Goldman Sachs, les Bush père et fils l’étaient par l’industrie monopoliste pétrolière US, Sarkozy a passé cinq ans à retourner des services pour ceux (financiers, milliardaires et … ministère des affaires étrangères américain) qui l’ont mis au pouvoir, et Hollande qui, avant son élection, allait prêter allégence aux banquiers de la City de Londres et les rassurait sur le fait qu’il ne “serait pas dangereux pour les marchés” en bon foie-jaune pseudo-socialiste qu’il a toujours été.
Tout ceci est essentiellement rendu possible grâce à la servilité absolue de la presse audio-visuelle et écrite, qui dans toutes les nations occidentales, sert ses maîtres-payeurs et bailleurs de fonds. Comme le prévoyait le visionnaire film hollywoodien “Network” dans les années 1970, la manipulation extrême médiatique a rendu les citoyens serviles, dépendants et décérébrés. Pis que cela, la propagande parvient jusqu’ici (c’est en train de changer dû à l’explosion d’indépendence et de sources alternatives d’information fournies par l’internet, véritable révolution de l’information, mais aussi sous influence soyons-en persuadé…) à faire croire aux citoyens que penser en dehors du moule de la pensée unique oligarchique est déviant, socialement incorrect, et source de terrorisme intellectuel avant que de terrorisme tout court, justifiant un durcissement des régimes politiques pas à pas sous couvert de “sécurité publique” et afin de muselage de la dissidence. La pensée critique, la radicalité envers la servilité à l’idéologie dominante sont présentées comme des tares, des désordres psychiques qui mènent au chaos social alors que la structure même de la société baignant dans une idéologie lénifiante mène à la destruction inévitable de l’humanité. Nous baignons dans le mensonge et l’absurde permanents poussés à l’extrême !
Ceci dit, la vaste majorité d’entre nous pense toujours que bombarder et massacrer des civils est mal, que la torture est mal, que la corruption est mal, quoi qu’essaient de nous faire croire les médias pour qui, suivant les directives de leurs maîtres à penser sont entrés dans la phase propagandiste de nous faire gober que “La guerre est la paix”, que “l’ignorance est le savoir” et que tout contestataire du dogme est un déviant, sociopathe, qui relèvera bientôt de la pathologie mentale, menant les régimes à légitimer comme en URSS auparavant, la mise sous tutelle psychiatrique des dissidents. Ne souriez pas !… Nous y arrivons à grands pas ! Certains en France et aileurs le prônent depuis un moment déjà.
Une des forces de la propagande est de maintenir la division des citoyens sur les lignes illusoires et fabriquées des soi-disant divergences politiques (faux paradigme gauche-droite-centre), ethniques (renforcement programmé du communautarisme religieux et culturel) pour ne citer que les plus importantes.
Tout ceci n’est pas inéluctable, il suffit de dire NON à ce schéma préfabriqué qui ne sert que des intérêts spécifiques et le consensus du statu quo oligarchique. Des citoyens informés, éclairés et surout solidaires et unis au delà des communautarisme fictifs politiques et religieux, sont la source, le terreau de l’émancipation sociale. Le boulot des oligarques est de nous maintenir divisés coûte que coûte, notre boulot est de nous unifier en faisant fi des différences, car notre but commun est le même.
La division et l’acceptance béate de son inéluctabilité nous livre pieds et poings liés à l’oligarchie.
Il n’y a plus de gauche ni de droite, il n’y a plus de chrétiens, de musulmans ou de juifs, il n’y a plus de classe laborieuse et de classe moyenne, il n’y a plus de blancs, de noirs, de jaunes, de verts ni de bleus… Il n’y a que des humains qui ensemble œuvrent pour le bien commun sur la voie de l’unification et de l’émancipation réelle. Nous devons tous crier, hurler ensemble et surtout AGIR ensemble, de telle façon que rien de tout cela ne puisse plus être ignoré.
C’est la voie.
Cela peut-être fait.
L’Histoire l’a prouvé.
Le temps est venu de commencer à faire entendre cette voix de l’unité comme Victor Hugo le disait: “Aucune armée ne peut résistaer à une idée dont l’heure est venue.”
La réponse au Nouvel Ordre Mondial orwellien que l’oligarchie nous impose est un modèle de société proche de ce que furent la Commune de Paris et la révolution espagnole de 1936-39.
La réponse à 1984 est 1871… Avant que de décider ce que sera la nouvelle société et comment nous la gérerons il nous faut:
Union
Solidarité
Pour que l’humanité ne survive plus… mais qu’elle vive ! Pour que vienne enfin le règne de l’humanité, rien que l’humanité, par et pour l’humanité. Remémorons-nous le film “Norma Rae” (Martin Ritt, 1979), lorsque la petite Sally Fields incarnant Norma Rae lève sa pancarte bout de carton écrite à la main au milieu des machines rugissantes, “UNION” et de voir les ouvriers un par un arrêter leur machine jusqu’à ce que le silence règne.
“UNION” sinon rien…
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La rédaction