Jean-Luc Delarue enterré dans le carré musulman d’un cimetière parisien

Avant sa mort en août dernier, le célèbre journaliste de France 2, Jean-Luc Delarue se serait converti à l’islam. Aujourd’hui, il repose dans un carré musulman dans un cimetière de la banlieue parisienne. 

Selon son père Jean-Claude Delarue, interviewé par Bruce Toussaint sur Europe 1, son fils, qui a épousé quelques mois avant sa mort une musulmane, a été enterré dans un «Carré musulman d’un cimetière parisien de banlieue», a-t-il dit au journaliste. Et d’ajouter qu’il n’a appris la mort de son fils que 26 heures après à travers les médias. 

--> Jean-Claude Delarue, qui dit se battre pour son petit-fils, cherche à connaître les raisons qui ont poussé l’épouse musulmane de son défunt fils à lui cacher la nouvelle la mort de Jean-Luc et à ne même pas lui dire l’heure et le lieu de son inhumation afin qu’il puisse lui rendre un dernier hommage. 

A la fin de l’interview, le père du journaliste a parlé d’argent. Selon lui, c’est beaucoup d’argent, l’héritage de son fils, serait en jeu, laissant entendre que la jeune veuve de son défunt fils cherche à s'accaparer son héritage. 

Le lieu où se sont déroulées les obsèques de Jean-Luc Delarue a été tenu secret... jusqu'à ce mercredi. Au micro d'Europe 1, le père de l'animateur vedette, a en effet confié non sans émotion que son fils "avait été enterré au carré musulman d'un cimetière parisien de banlieue".  

Selon Jean-Claude Delarue, le producteur s'était converti peu de temps avant son mariage. "Il a épousé une jeune femme musulmane et je suppose qu'il a dû d'une manière ou d'une autre faire un acte de conversion avant le mariage. Quelques jours avant, il l'avait évoqué."  

"J'ai dû me battre pour savoir où mon fils avait été enterré"

Si la conversion à l'islam de son fils ne lui pose pas de problème, assure-t-il, il ne comprend pas pourquoi il a été tenu à l'écart de son enterrement. Le père de l'animateur raconte avoir dû se "battre pendant des jours et des jours pour savoir où mon fils avait été enterré".  

Et de poursuivre: "J'ai essuyé des refus de la part des pompes funèbres, des administrations parisiennes. Je n'étais donc pas aux obsèques de mon fils, j'ai seulement assisté à une petite réunion au cimetière du Père Lachaise."  

Un combat qui n'est terminé: "Aujourd'hui, je me bats encore pour savoir quand il a été inhumé et pourquoi je n'ai pas été invité, avec la famille, à rendre un dernier hommage à mon fils."