mercredi 5 septembre 2012

La Libre Belgique se rend enfin compte des dérapages chauvins de ses internautes

 Depuis des années, les articles publiés quotidiennement par La Libre Belgique font l’objet de commentaires au mieux inutiles, au pire ouvertement racistes et surtout islamophobes. En particulier lorsque les sujets abordés ont pour objet, de près ou de loin, l’Islam ou encore les communautés allochtones de Belgique. Il aura quand même fallu quelques années avant que le journal La Libre Belgique ne se rende compte du fait que de nombreux commentaires publiés à certains de ses articles présentent un caractère indésirable et décide de publier un message en la matière
La Libre Belgique se rend enfin compte des dérapages racistes de ses internautes
Enfin ! Il aura quand même fallu quelques années avant que le journal La Libre Belgique ne se rende compte du fait que de nombreux commentaires publiés à certains de ses articles présentent un caractère indésirable.

Ou pour être clair et traduire la pensée profonde du quotidien, qu’il s’agit de commentaires le plus souvent racistes et xénophobes.

Très sobrement intitulé "Les dérapages de certains internautes dans les commentaires" (source: http://www.lalibre.be/societe/cyber/article/758647/les-derapages-de-certains-internautes-dans-les-commentaires.html), un message publié le mardi 4 septembre par Dorian de Meeûs, rédactrice en chef du journal, nous apprend que le journal est conscient de la présence de tels commentaires et, tout en rappelant – beaucoup trop discrètement – leur caractère répréhensible, demande à l’ensemble des internautes de participer à la lutte contre les messages indésirables.

On peut se demander ce qui a motivé cette sortie du journal en la matière et on ne peut que regretter ce caractère si tardif.

Depuis des années, les articles publiés quotidiennement par La Libre Belgique font l’objet de commentaires au mieux inutiles, au pire ouvertement racistes et surtout islamophobes.

En particulier lorsque les sujets abordés ont pour objet, de près ou de loin, l’Islam ou encore les communautés allochtones de Belgique.

Si l’avènement du web 2.0 avait pour objectif de favoriser la communication bidirectionnelle entre l’entité communicante et son public, force est de constater que les moyens mis en œuvre pour son contrôle ont dramatiquement été insuffisants.

Dans le but de « faire vivre en temps réel » les commentaires, comme aime le mentionner la rédactrice en chef de ce journal, mais en réalité parce que les journaux concernés n’ont ni les moyens ni l’envie de le faire, on permet à n’importe qui de publier n’importe quoi.

Et cela, avec tous les dérapages quotidiens auxquels nous avons droit.

Il faut dire que le web 2.0 a pour ceci d’intéressant qu’il permet aux sites d’information en particulier de se constituer une base solide de visiteurs, tout en permettant à ces derniers de venir déverser « en temps réel » et pratiquement sans le moindre obstacle leur haine à l’égard de l’Islam et de l’arabo-musulman.

Un deal gagnant-gagnant en somme.

N’est-ce pas là d’ailleurs l’objectif ultime de toute présence web commerciale: engranger des visites, des visiteurs et faire monter les statistiques qui permettront soit d’apparaître comme un leader de l’information de sa région soit de vendre encore plus d’espaces publicitaires ?

L’islamophobe lui prend son café le matin et pendant qu’il le sirote tout en lisant les nouvelles du jour, en profite pour vomir sa haine de ce qui est différent.

Depuis les liens qui permettent de signaler un contenu indésirable à la notation des commentaires selon qu’il s’agit d’une message constructif ou pas, il faut dire que les systèmes – généralement automatisés – de modération mis en place ont tout du ridicule.

La signalisation d’un contenu indésirable et le retrait éventuel du commentaire litigieux ne se fera généralement qu’au bout de quelques jours, autrement dit bien après que l’article aura perdu de sa pertinence et ne sera pratiquement plus lu.

Tout en ayant largement eu le temps de faire des dégâts et de véhiculer des messages de haine.

Tandis que le système des messages constructifs ou pas favorise implicitement les messages ayant la même orientation.

Il suffit de lire un article typique pour s’en rendre compte: les commentateurs publiant des messages racistes, qui représentent la grande majorité des messages, se valident réciproquement leurs messages racistes, tout en votant contre des messages constructifs ou allant à l’encontre de la ligne directrice générale.

Le plus tragique du point de vue du musulman est qu’il est pratiquement impossible de lutter contre ce flot de messages remplis de haine, en particulier islamophobes.

Certaines personnes motivées semblent essayer malgré tout de le faire, avec des résultats on ne peut plus mitigés.

Quelle est la solution dans ce cas ?

La solution est très simple.

Soit le site désire profiter des avantages du web 2.0 et mettre en place un système de commentaires pour ses articles, mais il doit alors également mettre les moyens suffisants, à la fois humains et matériels, pour procéder en temps et en heure à la validation de la pertinence des message préalablement à leur publication.

Soit le site n’est pas capable de mettre en place un tel système avec un niveau minimal acceptable d’efficacité, alors il doit s’abstenir de laisser la possibilité de publier des commentaires.

On ne peut avoir tous les avantages (un trafic visiteurs accru et un plus grand « dynamisme » du site) sans les inconvénients (obligation de mettre en place un système efficace de modération).

Il n’est pas acceptable d’offrir à tous les racistes et à tous les islamophobes de ce pays la plateforme idéale pour vomir leur haine de l’arabo-musulman: celle où ils seront en mesure de hurler en meute, à tout moment de la journée et depuis n’importe quel endroit du monde.

Il n’est pas acceptable que les sites incriminés ne mettent pas en place les mesures appropriées pour gérer ce trafic de commentaires et éliminer du flot tous ceux qui n’ont pas leur place, tandis qu’ils reportent le plus gros du fardeau de la modération sur les internautes qui ont encore une conscience.

Il n’est pas acceptable que la majorité des sites incriminés et des commentateurs concernés ne soient pas inquiétés de quelque façon que ce soit, si ce n’est pour ces derniers de se voir bloquer l’accès à la publication de nouveaux commentaires.

La belle affaire ! Il suffit de créer un nouveau compte ou encore de changer l’adresse IP de sa connexion pour recommencer la partie !

« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ».

Les sites incriminés sont pénalement responsables des contenus qu’ils publient sur leur plateforme, qu’ils soient créés par eux ou tout simplement publiés par eux.

Les commentateurs publiant des messages racistes sont tout aussi pénalement coupables des messages qu’ils publient mais grâce à l’anonymat et la sécurité procurés par un pseudo sur Internet, ils peuvent sans le moindre risque continuer à se livrer à leur activité favorite.

S’il ne nous est pas possible de nous attaquer directement à chacun de ces islamophobes, il nous est cependant possible de faire pression sur ces groupes de presse pour qu’ils respectent leurs obligations légales et mettent en place les systèmes suffisants pour modérer les commentaires avant publication ou alors, leur demander de supprimer cette possibilité de leur plateforme.

Mais pour arriver à nos fins sans devoir compter uniquement sur la seule bonne volonté des sites en question, il est important pour nous de représenter une « menace suffisamment sérieuse et convaincante » lors de l’expression de nos souhaits légitimes.

Mais pour cela, nous devons représenter une entité structurée, organisée, avec une tête dirigeante et une base d’individus concernés en appui.

Car, aussi anodins que ces commentaires peuvent paraître pour le commun des mortels, ils sont extrêmement dangereux et nuisibles pour les arabo-musulmans.

Ils permettent de rassembler les islamophobes en un même lieu à grand trafic, de déverser leur haine et leurs mensonges sous la forme d’un flot permanent et continu, tout en contribuant ainsi à créer une atmosphère lourde et à fortement décomplexer de plus en plus d’individus.

Les récents événements en France, où un couple de Français de souche s’est livré à une chasse à l’homme arabo-musulman, représente clairement ce vers quoi nous risquons d’évoluer rapidement et à plus grande échelle.

A court terme, il est ainsi souhaitable de participer à cette charge illégitime de modération qui nous est imposée par ces grands groupes d’information, tout en rappelant à ceux-ci leurs obligations légales en la matière.

A moyen et long terme, nous avons également l’obligation de mettre en place des moyens légaux de coercition contre ces derniers s’il paraît clair qu’ils ne font aucun effort en la matière.

Encore et toujours, les mêmes causes entrainent les mêmes conséquences.

Parce que la communauté arabo-musulmane de ce pays est faible et désorganisée, elle subit les assauts permanents d’une grande partie de la population.

Nous sommes les principaux artisans et responsables de nos malheurs et c’est à nous qu’incombe la charge d’initier le mouvement de renversement de tendance.

Encore et toujours, la conclusion reste la même: seuls des musulmans sont en mesure d’assurer une défense effective et efficace des droits des musulmans.


Alter Info
l'Information Alternative

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