Depuis quelques jours, les coupures d’électricité provoquent la colère de la population dans plusieurs régions du pays. Chaque été, depuis maintenant plusieurs années, c’est le même scénario qui se répète : Sonelgaz, confrontée à de fortes consommations, opère des délestages et coupe le courant dans plusieurs régions du pays.Il est vrai que la société nationale d’électricité n’a pas réalisé les investissements nécessaires. Sonelgaz n’avait pas anticipé une hausse de la consommation, provoquée par le boom économique lié à la hausse des prix du pétrole ces dix dernières années. Exemple : le programme du million de logements nouveaux lancé par le gouvernement n’a pas été intégré dans les calculs de la société. Mais l’absence d’investissements dans de nouvelles centrales électriques n’est pas le seul facteur en cause.
La subvention « inéquitable» pourrait être remise en cause par l’état
Le cœur du problème se trouve ailleurs, dans la gestion des subventions. Pour garantir des prix accessibles à tous, l'État subventionne un grand nombre de produits de première nécessité, comme les céréales, l'eau, le sucre, l’huile et le lait. Mais aussi l'électricité et le carburant. Dans le cas d’électricité, les Algériens ne paient que 65 % du prix réel. Mais au lieu de pratiquer des subventions ciblées, le gouvernement a choisi un système de paiement unique quel que soit le revenu : de l'Algérien qui gagne le SNMG au chef d'entreprise, en passant par les plus importantes sociétés nationales ou étrangères qui activent dans le pays, tous bénéficient des prix subventionnés de l’électricité, à la faveur de la manne pétrolière. Autrement dit, l’Algérien qui utilise l’électricité pour faire fonctionner son climatiseur paie le même prix subventionné que celui qui l’utilise pour des besoins indispensables (éclairage, réfrigérateur, télévision, eau chaude…) Dans les pays européens, par exemple, les climatiseurs restent un produit de luxe à cause des prix élevés de l’électricité, alors qu’en Algérie, leur vente explose ces dernières années. Certains particuliers en possèdent même plusieurs, parfois un par pièce. Autrement dit, l’État algérien subventionne un produit de luxe qui cause des désagréments à une partie de la population et coûte cher au pays. Mais les absurdités de ce système ne s’arrêtent pas à l’électricité. Elles concernent aussi les produits alimentaires. Après les émeutes de janvier 2011, le gouvernement avait décidé d'exonérer de charges et de taxes l'importation, la transformation et la distribution du sucre et de l'huile. Une mesure qui a bénéficié autant aux consommateurs et aux importateurs qu'aux industriels comme Coca Cola, Pepsi et Hamoud Boualem. Ces derniers utilisent le sucre subventionné dans la fabrication de leurs produits. Une aide dont ils n'avaient pas besoin mais que le gouvernement leur a cependant octroyée. Pourquoi calculer quand les prix du pétrole autorisent toutes les dépenses ?
La subvention « inéquitable» pourrait être remise en cause par l’état
Le cœur du problème se trouve ailleurs, dans la gestion des subventions. Pour garantir des prix accessibles à tous, l'État subventionne un grand nombre de produits de première nécessité, comme les céréales, l'eau, le sucre, l’huile et le lait. Mais aussi l'électricité et le carburant. Dans le cas d’électricité, les Algériens ne paient que 65 % du prix réel. Mais au lieu de pratiquer des subventions ciblées, le gouvernement a choisi un système de paiement unique quel que soit le revenu : de l'Algérien qui gagne le SNMG au chef d'entreprise, en passant par les plus importantes sociétés nationales ou étrangères qui activent dans le pays, tous bénéficient des prix subventionnés de l’électricité, à la faveur de la manne pétrolière. Autrement dit, l’Algérien qui utilise l’électricité pour faire fonctionner son climatiseur paie le même prix subventionné que celui qui l’utilise pour des besoins indispensables (éclairage, réfrigérateur, télévision, eau chaude…) Dans les pays européens, par exemple, les climatiseurs restent un produit de luxe à cause des prix élevés de l’électricité, alors qu’en Algérie, leur vente explose ces dernières années. Certains particuliers en possèdent même plusieurs, parfois un par pièce. Autrement dit, l’État algérien subventionne un produit de luxe qui cause des désagréments à une partie de la population et coûte cher au pays. Mais les absurdités de ce système ne s’arrêtent pas à l’électricité. Elles concernent aussi les produits alimentaires. Après les émeutes de janvier 2011, le gouvernement avait décidé d'exonérer de charges et de taxes l'importation, la transformation et la distribution du sucre et de l'huile. Une mesure qui a bénéficié autant aux consommateurs et aux importateurs qu'aux industriels comme Coca Cola, Pepsi et Hamoud Boualem. Ces derniers utilisent le sucre subventionné dans la fabrication de leurs produits. Une aide dont ils n'avaient pas besoin mais que le gouvernement leur a cependant octroyée. Pourquoi calculer quand les prix du pétrole autorisent toutes les dépenses ?
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La rédaction