La candidate écologiste à l'Elysée, Eva Joly, a dit lundi "signer" une phrase de Nathalie Arthaud (LO), comparant les territoires palestiniens, en particulier Gaza, à des "camps de concentration à ciel ouvert", tout en soulignant qu'il s'agissait d'un "mot très fort".
Peu après, sur son compte twitter, Mme Joly a désarmorcé l'éventualité d'une polémique. "Elkabbach trop content de chercher à me piéger sur Israël et la Palestine: je suis fatiguée des fausses polémiques", a-t-elle écrit.
Mme Joly était interrogée sur Europe 1 au sujet d'une phrase de la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud -dans une lettre adressée au site EuroPalestine-, et qui, d'après le journaliste, affirme que "la politique du gouvernement d'Israël transforme les territoires palestiniens en camps de concentration à ciel ouvert, et en particulier dans le cas de Gaza".
Comme on lui demandait si elle signait ces propos, la candidate EELV a répondu: "oui, je signe cela".
"J'ai visité Gaza avec une délégation du parlement européen en 2008 et, réellement, ils sont enfermés, que ça soit vers la mer -la distance sur laquelle ils sont autorisés à pêcher est extraordinairement réduite-... ils ne peuvent pas cultiver les terres, et la communication est tout à fait contrôlée", a dit Eva Joly.
"Un camp de concentration alors?", a relancé le journaliste. "C'est un mot très fort. Mais ils sont enfermés", a-t-elle répliqué.
Sur le site d'EuroPalestine, Nathalie Arthaud s'exprime en ces termes: "mon parti, Lutte Ouvrière, a toujours dénoncé avec détermination la politique du gouvernement d'Israël qui pousse les Palestiniens hors de leurs terres, enferme les populations derrière des barbelés et des murs de béton et des kilomètres de barbelés, qui transforment les territoires palestiniens en camps de concentration à ciel ouvert, et en particulier dans le cas de Gaza".
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