samedi 29 décembre 2012

Relations Sunnites-Chiites: Vers une crise plus aiguë?



IRIB-Toutes les  initiatives lancées, au cours des deux dernières années, pour créer des canaux de communication
entre les autorités religieuses sunnites et chiites, dans les pays arabo-islamiques, avaient atteint l’impasse. Selon des sources islamiques, citées par le quotidien libanais, "As-Safir", «les relations entre Sunnites et Chiites passent, ces jours-ci, par une période difficile, qui pourrait engendrer une crise aiguë, si des efforts n’étaient pas déployés, dans l’immédiat».
Parmi les pays arabo-islamiques où règne une tension entre ces deux communautés islamiques, on cite, entre autre, le Liban, Bahreïn, l’Irak, le Pakistan, le Yémen, l’Arabie Saoudite et le Koweït. D’autres pays qui ne souffraient pas auparavant d’une crise pareille sont désormais exposés à l’expansion de cette tension, comme c’est le cas en Egypte. Une fois au pouvoir, les Frères musulmans, en Egypte, ont accusé la République Islamique d’Iran et le Hezbollah de participer aux campagnes lancées contre eux en faveur d’autres forces politiques.
Evoquant de nouveau la théorie du «croissant chiite», face au «croissant sunnite, en montée, dans la région», la première autorité religieuse égyptienne al-Azhar a mal accueilli les efforts de certains dirigeants des autorités religieuses et des partis islamiques visant à réactiver l’expérience du consortium du «rapprochement entre les confessions», qui date de l’époque des années 50 du siècle dernier.
De même, les tentatives de créer de véritables canaux de communication avec la direction des Frères musulmans n’ont pas réussi à cause «de la situation en Syrie, du soutien iranien au régime de Bachar al-Assad, ou bien parce que les Frères musulmans eux-mêmes ne sont pas encore prêts à accorder une attention sérieuse à la cause de l’unité islamique, ni à la communication avec les autorités religieuses chiites, dont celles qui ne sont pas alliées avec l’Iran», ajoute-t-on de mêmes sources.
Il convient de citer, à ce sujet, le cas de «l’Union internationale des oulémas musulmans», présidé par Cheikh Youssef al-Qardaoui. Cette union regroupait des dignitaires religieux sunnites et chiites de divers pays. Mais elle s’est transformée ces deux dernières années en un cadre politique qui sert les intérêts des Frères musulmans.
Les oulémas chiites ne participent plus aux activités de l’Union en question dont le dernier communiqué a complètement omis la révolution, à Bahreïn, et l’unité des Musulmans, s’attardant sur toutes les autres causes des musulmans. 

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